Jonathan Drouin se sent plus libre et à l'aise au centre depuis son retour
Avec l'absence de Sean Monahan, Jonathan Drouin est utilisé au centre depuis son retour au jeu chez le Canadien de Montréal, la semaine passée.
L'efficacité de Drouin à cette position permet à l'entraîneur-chef Martin St-Louis de replacer Kirby Dach à l'aile, un endroit où il est beaucoup plus confortable.
Quant à Drouin, il semble à l'aise comme jamais au centre et il se débrouille bien aussi dans le cercle des mises en jeu avec 52,4 % d'efficacité lors des quatre dernières parties.
« J'ai eu une première année difficile au centre à Montréal. J'ai appris de cette situation », affirme Drouin. « Je suis plus confortable à cette position depuis les trois derniers matchs. J'ai du succès au cercle des mises en jeu. Ça m'aide mentalement quand ça va bien au cercle. J'aime être au centre, je me sens libre. »
« Il est très à l'aise au centre et il joue avec beaucoup de confiance. Ça nous aide à gérer d'autres choses », a renchéri St-Louis.
Anthony Richard est pour sa part revenu sur ses débuts avec le Tricolore, hier soir.
Le Québécois a laissé toute une première impression. Il a joué près de 11 minutes, a dirigé 2 tirs au but et il a terminé la rencontre au sein d'un trio offensif avec Jonathan Drouin et Josh Anderson.
Richard n'oubliera jamais son 26e anniversaire de naissance. C'est passé sous le radar lors de l'entraînement mardi à Tempe, mais sa famille et ses amis ne l'ont pas oublié. Comme il était passé minuit au Québec quand la partie face aux Coyotes s'est terminée, il a été inondé de bons vœux et de messages de félicitations après son premier match avec les Canadiens.
« J'ai reçu un bon mix de "bon match" et de "bonne fête". C'était une soirée très mouvementée et avec beaucoup de positif. Ce n'est pas quelque chose que je vis à tous les jours. J'ai eu des difficultés à m'endormir avec l'excitation », se réjouit l'attaquant.
Et le plus beau cadeau, c'est Martin St-Louis qui lui a offert en prenant le temps de lui parler avant qu'il affronte les Coyotes.
« Il m'a dit que l'erreur qu'il a fait au début de sa carrière, c'était de vouloir faire plaisir à l'entraîneur. De vouloir faire tout ce qu'il veut en changeant son style de jeu. Il m'a dit qu'il ne voulait pas que je lui fasse plaisir et que je joue mon match. J'aime mieux que tu fasses des erreurs en jouant ton match. On va corriger les petites erreurs. Je ne veux pas que tu arrives à la ligne rouge et que tu envoies la rondelle dans le fond de la zone », relate Richard.
Pour l'attaquant de Trois-Rivières, c'était seulement une troisième partie dans la Ligue nationale et une première en plus de trois ans. Un match ne fait pas une carrière, sauf que face aux Coyotes, il a clairement démontré qu'il est capable de tenir son bout dans le circuit Bettman.
« Je me sentais intimidé il y a trois ans, mais hier, vraiment pas. J'avais eu un bon camp d'entraînement. Je me sentais bien sur la patinoire. Le niveau de jeu est meilleur en ce moment, mais je me sentais vraiment bien. Je me sentais en confiance quand la nervosité est tombée en première période. »
Utilisé près de 11 minutes lundi soir à Tempe, Anthony Richard a laissé une excellente première impression. Il serait très étonnant qu'il ne soit pas en uniforme mercredi à Denver. Et on pourrait peut-être aussi lui donner des responsabilités en désavantages numériques.