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RÉSULTATS

Le jeu rassurant de Samuel Montembeault et Justin Barron

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MONTRÉAL – Pour un gardien qui voulait améliorer sa constance cette saison, Samuel Montembeault accumule les étoiles dans son cahier ces jours-ci.

 

Le gardien de 26 ans l'admet d'emblée, il souhaitait une solide performance de son équipe face aux Jets de Winnipeg alors qu'il s'agissait de son quatrième départ en seulement six jours.

 

« On a été vraiment solides et c'est de ça dont j'avais besoin. Ce fut vraiment l'une de nos grosses performances, l'un de nos meilleurs efforts de 60 minutes de la saison. Surtout en zone neutre, on ne laissait aucun espace et c'est une équipe qui carbure à ça », a analysé Montembeault après ce gain de 4 à 1 face au club qui partage le sommet dans l'Ouest.

 

N'empêche que Montembeault traverse la meilleure séquence de sa carrière et il peut bien savourer le tout après les péripéties de son parcours pour s'établir dans la LNH.

 

« Avec Éric (Raymond, l'entraîneur des gardiens), on a beaucoup travaillé sur ma préparation avant les matchs. J'aime vraiment notre plan de match et la manière dont il veut que je joue. J'arrive en confiance et je me sens prêt », a commenté le Québécois.

 

Montembeault a hérité du filet sur une base régulière par la force des choses alors que Jake Allen s'est blessé. Mais, aussi par la force des choses, le cerbère du CH milite pour un poste de numéro un.

 

« On n'a pas assez d'informations pour faire cette déclaration, a réagi l'entraîneur Martin St-Louis à savoir s'il peut combler ce rôle. Mais ce qu'il démontre récemment, c'est du très bon hockey et ça l'aide de la façon dont on joue devant lui. Je pense qu'on rend leur tâche moins difficile récemment. »

 

L'autre joueur qui expose une émergence rassurante, c'est le défenseur Justin Barron.

 

Blessé en fin de saison dernière, le droitier a peiné à retrouver son aplomb au camp d'entraînement ce qui l'a mené à un court – mais décevant – trajet vers Laval.

 

À la suite d'un départ chancelant avec le club-école, Barron a relancé sa saison. Rappelé à la fin décembre, Barron a toutefois eu de besoin pour s'adapter de nouveau à la LNH.

 

Retranché trois matchs de suite, au début janvier, Barron affiche enfin le jeu attendu de sa part. Il affirme avoir été en mesure de ne pas sombrer dans le doute durant de telles épreuves.

 

« J'ai tenté de demeurer positif même en allant à Laval. Je me suis attardé à travailler sur ce que les entraîneurs ont identifié. C'est difficile de s'établir dans la LNH. Oui, c'était décevant au camp, mais je ne suis pas senti mal d'aller à Laval », a-t-il confié.

 

Le contexte était parfait pour qu'il amasse deux aides face aux Jets tout en étant nommé parmi les étoiles de la rencontre. Car Barron affrontait son grand frère, Morgan, devant ses parents.

 

« C'est assurément un match dont je vais me souvenir. C'était la première fois que mes parents me voyaient jouer dans la LNH. Une soirée vraiment cool », a admis Barron qui jouait son 15e match en carrière.

 

À son avis, les cinq parties disputées la saison dernière ont sauvé son mental.

 

« Ça m'a vraiment aidé d'avoir joué quelques matchs. C'était vraiment dommage de se blesser, mais ce fut très utile. J'avais eu de bons matchs donc, même en étant cédé à Laval, je savais que je pouvais jouer dans la LNH », a ciblé celui qui a pu s'appuyer là-dessus.

 

Barron convient également qu'il a appris en regardant ses coéquipiers expérimentés lors des trois matchs passés dans les gradins.

 

« Il a joué un excellent match. C'est un joueur très intelligent, il va trouver le jeu si le travail n'est pas dédoublé devant lui par nos autres joueurs », a souligné Martin St-Louis.  

 

Et bien sûr, ça l'aide de jouer en compagnie de Joel Edmundson qui solidifie son jeu.

 

Ce qu'ils ont dit

 

« C'est sûr que ça devient frustrant quand tu ne joues pas beaucoup. Mais j'ai vu ça comme un défi de m'assurer de rester positif pour être prêt pour mon retour. Le jeu arrivait un peu plus vite que normalement, mais je crois que j'ai bien joué », a déclaré Michael Matheson qui ne disputait que son 11e match de la saison.

 

« Je suis quand même content de ce que j'ai fait. Ce n'était pas parfait et je peux mieux jouer que ça. Mais c'est un processus, c'est graduel et ça va aller de mieux en mieux », a commenté Rafaël Harvey-Pinard qui en est à son deuxième rappel avec le Tricolore.

 

« C'est quand même nice, c'est un excellent joueur de hockey. C'était le fun de partager la glace avec lui », a ajouté RHP à propos de ses présences avec Nick Suzuki en raison de la rotation des joueurs de centre.  

 

« Kent, il me fait rire. C'est un travaillant, il pense toujours à la prochaine étape. Je ne suis pas surpris puisque je le connais depuis longtemps, mais je suis impressionné par sa vision et son calme aussi. C'est bon pour lui qu'on ait joué ce genre de match alors qu'il vous parle mercredi », a conclu St-Louis en souriant.