Semaine en CHiffres : la puissance des tirs de Caufield, Barron fait bien

Bienvenue à La Semaine en CHiffres. Chaque semaine, je mets de l'avant trois statistiques clés qui ont défini les succès et ratés de la formation.

Cette semaine : la saison particulière de Cole Caufield, Justin Barron paraît bien à son rappel et balles de ping-pong.

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Baisse de la vélocité moyenne des tirs de Cole Caufield par rapport à l'an dernier

Cole Caufield connaît une saison vraiment particulière. Plusieurs voient la saison comme une déception et c'est facile de comprendre pourquoi. À l'automne dernier, une récolte de 30 buts semblait presque garantie pour Caufield. Le plateau de 40 était vu comme une possibilité et 50, un rêve pas si fou que ça.

Finalement, Caufield a inscrit 24 buts en 77 matchs, ce qui est loin d'être la production que l'on espérait, mais on ne peut pas nier qu'il s'est amélioré dans pratiquement toutes les autres facettes du jeu. Il est plus responsable sur 200 pieds, meilleur en échec avant, et a fait d'énormes progrès comme passeur. Et même quand on regarde le volume de tirs qu'il décoche soir après soir, toutes les statistiques clés sont très similaires à l'an dernier, voire meilleures.

Toutes, sauf une : la vélocité de ses tirs.

L'an dernier, on pouvait reconnaître un tir de Cole Caufield au son. Quand la rondelle frappait la bande ou la baie vitrée de plein fouet, le son résonnait dans tout le Centre Bell. On sentait la puissance derrière chaque tir qu'il décochait et il pouvait le faire avec une détente explosive et foudroyante de n'importe quel angle et avec très peu d'espace ou de temps. Que ce soit en raison de son opération à l'épaule ou autre, cette explosivité n'est pas au rendez-vous cette saison. Ses tirs n'ont pas le même mordant, et il marque sur seulement 8% de ses tirs au but, moins de la moitié de son ratio de l'an dernier (16,5%).

Même ses quatre buts lors des quatre derniers matchs n'ont pas le même sentiment de dominance que l'an dernier. Deux sont venus de derrière le filet, et deux autres à bout portant. De très beaux buts, je l'accorde, et aller se positionner devant le filet de la sorte est toujours un positif. Ça reste que ce n'est pas le même tir dominant que l'on a vu l'an dernier, qui pouvait battre un gardien de n'importe où sur la glace.

Malgré tout, je reste positif. Ce n'est pas rare de voir un joueur connaître une saison plus lente après une opération du genre. Une saison morte où il pourra se concentrer sur son programme d'entraînement habituel plutôt que de dépenser son énergie en réhabilitation physique devrait l'aider à retrouver son arme de prédilection. Avec ses améliorations dans toutes les facettes du jeu, si Caufield retrouve son tir de l'an dernier en plus, il va donner des maux de tête aux défensives adverses la saison prochaine.

Je me croise les doigts!

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Passes bloquées par Justin Barron contre les Rangers

Avec les blessures à Kaiden Guhle et Arber Xhekaj, Justin Barron a eu la chance d'être rappelé du Rocket. Barron n'avait pas touché une glace de la LNH depuis le 20 janvier et a dû disputer deux matchs en deux soirs contre les Maple Leafs et les Rangers, dans deux arénas différents. Pas le retour le plus facile, mais Barron s'en est plutôt bien sorti. Barron se démarque toujours par sa mobilité, un de ses plus grands atouts. Mais contre les Rangers, il a montré qu'il peut contribuer dans sa propre zone également.

Barron a bloqué huit passes contre les Blueshirts. C'est cinq de plus que David Savard au 2e rang et c'est aussi un sommet en carrière pour le jeune défenseur droitier. Il a notamment bloqué une passe transversale en zone défensive qui aurait pu donner un tir sur réception dans un filet ouvert à Jimmy Vesey. Il a aussi bloqué une passe qui a permis au CH d'effectuer une sortie de zone.

Barron n'aura pas la vie facile pour se faire une place permanente à la ligne bleue du CH, surtout avec David Reinbacher et Lane Hutson qui vont s'y ajouter tôt ou tard. Des performances du genre vont l'aider à plaider sa cause. Reste maintenant à voir s'il sera un défenseur régulier pour le CH, ou une monnaie d'échange dans une transaction à venir pour Kent Hughes.

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Points qui séparent les 28e et 25e rangs au classement général

La course aux séries entre dans son dernier droit, avec une tonne d'équipes qui se battent pour leur positionnement ou une des dernières places en séries. Le CH est loin d'être dans la course, mais il est impliqué dans une autre bataille, celle pour les balles de loterie.

Si la saison se terminait aujourd'hui, Montréal aurait le 5e choix pour une deuxième saison consécutive avec ses 70 points, bon pour le 28e rang. Le 4e choix, détenu par les Jackets et leurs 64 points, est essentiellement hors d'atteinte. Les partisans du CH regardent plutôt derrière (devant?) eux, avec les Coyotes (71 points), Sénateurs (72), et Flames (73) qui sont tous encore près du CH. La différence entre 28e et 25e est 2,5% de chances de remporter le 1er choix. Pas énorme, mais à ce point de la reconstruction, chaque petit point de pourcentage compte.

Des cinq matchs restants pour Montréal, quatre seront contre les Islanders, Flyers, et Red Wings (2 fois), tous des clubs qui sont dans une chaude lutte pour les dernières places en séries dans l'Est. Ils devraient donc tous avoir le couteau entre les dents, cherchant à gagner chaque précieux point à tout prix. Les hommes de Martin St-Louis vont évidemment tout donner pour tenter de remporter ces derniers matchs, comme il se doit, mais disons que quelques défaites de plus pour finir la saison ne seraient pas la pire des choses pour l'avenir du Tricolore.