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Martin St-Louis affiche son exaspération après la défaite du CH, 3 à 2 face aux Sénateurs

Martin St-Louis - Getty
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Depuis qu'il s'est amené à la barre des Canadiens en février dernier, rarement a-t-on vu l'entraîneur-chef Martin St-Louis afficher autant d'amertume qu'après la défaite de 3 à 2 subie face aux Sénateurs d'Ottawa mercredi.

Mécontent du traitement réservé à ses joueurs par les officiels en poste, St-Louis n'était pas d'humeur, contrairement à ses habitudes, à fournir des analyses détaillées aux journalistes.

Dès le début du point de presse d'après-match, l'instructeur québécois a montré son exaspération.

« Vous avez vu le match? Je pense que tu connais ma réponse », a-t-il sèchement répondu à la première question qui lui a été posée.

Il s'est visiblement retenu de livrer le fond de sa pensée au sujet des trois pénalités mineures imposées à l'attaquant Kirby Dach.

« Son inconduite de match, (Kirby) ne peut pas faire ça. Mais les deux punitions qui lui ont été décernées (...) Anyway », a-t-il soupiré.

« On mérite mieux », a simplifié St-Louis.

Questionné par la suite sur la deuxième période où tout a été difficile pour le Tricolore, le coach n'entendait pas, là non plus, à blâmer ses joueurs.

« Qu'est-ce que tu as vu (en 2e période)? », a-t-il demandé de façon rhétorique au journaliste.

« OK... C'est ça », a-t-il opiné lorsqu'on lui a suggéré que plusieurs pénalités avaient été appelés contre le CH, menant à deux filets des Sens sur le jeu de puissance.

Malgré tout, St-Louis a pris la peine de saluer le travail de Jonathan Drouin, qui a été utilisé pendant 12 minutes 39 secondes à son retour au jeu.

Frustration, indiscipline et manque d'opportunisme

Coupable de trois pénalités mineures au cours de la rencontre, toutes en deuxième période, Kirby Dach a accepté une part du blâme pour le résultat final.

« Je dois accepter les conséquences de mes pénalités. Les moments où je les ai obtenues n'étaient pas très bons », a admis l'auteur d'un but dans la défaite.

Christian Dvorak croit que le scénario aurait pu être différent si le Canadien avait évité les punitions.

« Nous savions qu'ils avaient un bon avantage numérique et nous avons pris trop de punitions. Ils en ont profité. Nous étions la meilleure équipe à cinq contre cinq. »

Auteur de 28 arrêts au cours de la défaite, Samuel Montembeault a noté une particularité de l'avantage numérique des Sénateurs.

« Ils ont deux joueurs devant moi et aiment envoyer la rondelle sur ma gauche à Brady Tkachuk. Ensuite, il se retrouve avec beaucoup d'options, car ils ont trois droitiers devant lui », a résumé le gardien.

Le Tricolore, qui est l'auteur d'une fiche de 14-13-2 cette saison, affrontera la pire équipe du circuit Bettman, les Ducks d'Anaheim, jeudi au Centre Bell.