Lions : de nouveaux visages, mais même identité
Les Lions de Trois-Rivières se préparent à entamer la 2e saison de leur histoire, à commencer par le match d'ouverture locale ce vendredi face aux Mariners du Maine, au Colisée Vidéotron.
Au total, ce sont 72 rencontres que disputera le club de l'ECHL affilié aux Canadiens de Montréal et au Rocket de Laval.
L'entraîneur-chef des Lions Éric Bélanger était l'invité de Stéphane Leroux, lundi, au balado Sur la glace, afin de discuter de ses attentes pour cette nouvelle aventure.
D'entrée de jeu, Bélanger a reconnu qu'il s'attend à un contexte plus facile que celui de l'an dernier.
« La saison passée, je crois qu'on a eu 86 joueurs différents dans notre alignement [NDLR : l'équivalent de quatre équipes]. J'ose espérer qu'on ne revivra pas la même situation. La ligne de communication avec les nouveaux dirigeants à Montréal et à Laval est de mieux en mieux. On a fait partie du processus du camp d'entraînement là-bas. Laval a beaucoup de joueurs, Montréal aussi, donc ça découle jusqu'à nous. On devrait avoir une équipe excitante », a souligné l'homme de hockey âgé de 44 ans, avant que ses joueurs ne disputent en soirée un match intra-équipe devant des partisans de l'équipe.
Des anglophones greffés à l'identité québécoise
Après une première campagne remplie de défis organisationnels de toutes sortes, Bélanger relativise les choses, en se disant que l'expérience acquise en 2021-2022 pourra servir.
« On a vécu l'an dernier tout ce qu'on aurait pu vivre dans une première saison d'existence. On est prêts, on est outillés, et excités de passer à cette nouvelle saison. »
La formation de la première édition des Lions a souvent été composée quasi exclusivement de joueurs québécois.
Même qu'à un certain point, outre le centre ontarien Cam Hillis, tous les patineurs au sein de l'effectif des Lions étaient Québécois.
En raison de la récente vague de retranchements du CH et du Rocket, il y a fort à parier que la représentation de joueurs issus de d'autres provinces sera plus élevée.
« Il y aura les (Ryan) Francis et (Brett) Stapley. Ce dernier a joué dans les rangs collégiaux américains, au Colorado. Il y aura aussi le grand (John) Parker-Jones, que le Rocket a mis sous contrat. (...) Bref, plus d'anglophones. Mais majoritairement, on veut garder notre identité québécoise. Je pense que le mix est bon. Ça va être aux Québécois de les intégrer dans une culture plus francophone et québécoise. À date, ces jeunes-là ont une belle ouverture. L'an dernier, il y a eu des discussions qui se sont passées seulement en français, ce qui est très rare devant une équipe professionnelle. Mais cette saison, ça se devra d'être beaucoup plus en anglais », a résumé l'instructeur des Trifluviens.