La Russie et le Bélarus seront exclus du Mondial de hockey une autre année
Publié
Mise à jour
La Russie et le Bélarus seront exclus du Championnat du monde de hockey sur glace pour une année supplémentaire, jusqu'à la saison 2024-2025, a annoncé lundi l'instance dirigeante du sport, invoquant les risques de sécurité liés à l'invasion militaire de l'Ukraine.
La Fédération internationale de hockey sur glace (FIHG) a affirmé « qu'il n'est pas encore sécuritaire de réincorporer les équipes russes et biélorusses dans les compétitions de la FIHG ».
Le dernier renouvellement de l'interdiction portera l'exclusion des pays à plus de trois ans, les « problèmes de sécurité pour les joueurs, le personnel de compétition et les supporters » ayant été précédemment invoqués.
« Cette décision s'appliquera également à l'équipe biélorusse lors du dernier tour de qualification olympique prévu en août », a déclaré la FIHG.
Les prochains Jeux olympiques d'hiver doivent s'ouvrir le 6 février 2026 dans le nord de l'Italie et le hockey sera joué à Milan avec des joueurs de la LNH pour la première fois depuis 2014 à Sotchi, en Russie.
La FIHG a fixé au mois de mai de l'année prochaine la date limite pour que son conseil décide si la Russie et le Bélarus peuvent revenir à temps pour les Jeux olympiques.
Lors de la fin de semaine du match des étoiles de la LNH tenu récemment à Toronto, l'attaquant russe Nikita Kucherov, du Lightning de Tampa Bay, s'est fait demander si son pays allait participer aux Jeux olympiques.
« Je veux y aller — je pense que tout le monde veut y aller, et cela signifie beaucoup pour le pays », a déclaré Kucherov.
« J'espère, je croise les doigts, que nous serons aux Jeux olympiques, que l'équipe de Russie sera aux Jeux olympiques. Et ce sera un véritable duel entre les meilleurs, car lorsque l'équipe de Russie n'est pas sur le terrain, ce n'est pas la même chose. »
L'équipe russe a remporté l'or aux Jeux olympiques de PyeongChang en 2018 et l'argent en 2022 à Pékin.
Le hockey sur glace est le sport favori du président russe Vladimir Poutine et du président biélorusse Alexandre Loukachenko.