Agression sexuelle : le SPVQ rouvre une enquête concernant les Olympiques de 2014
Selon ce que rapporte Rick Westhead de TSN, le Service de police de la ville de Québec aurait ouvert une enquête interne pour réexaminer des allégations d'agressions sexuelles datant de 2014 concernant quatre joueurs des Olympiques de Gatineau. Westhead aurait été mis au courant par le député du Bloc Québécois, Sébastien Lemire.
« Nous sommes conscients que la police cherche à revoir son enquête sur cette affaire et nous offrirons notre entière coopération tout au long du processus », a fait savoir le chef du marketing de la LHJMQ Karl Jahnke.
La LHJMQ a publié un communiqué vendredi en réponse à cette affaire.
« La Ligue de hockey junior majeur du Québec a pris connaissance de la réouverture d'une enquête policière entourant des événements ayant au lieu à Québec au début 2014 impliquant des joueurs des Olympiques de Gatineau, peut-on y lire. À cet effet, la LHJMQ offrira son entière collaboration au service de police de la Ville de Québec. »
La victime alléguée de l'agression qui serait survenue à Québec en janvier 2014 a mentionné ne pas avoir été prise au sérieux par les policiers, comme le relate un article du Soleil paru en mai 2015.
La jeune femme de Trois-Rivières a raconté avoir été victime d'un viol collectif et que les joueurs lui auraient dit qu'il s'agissait d'une « initiation ».
Elle aurait décidé de porter plainte auprès de la police de Trois-Rivières un an après les faits en apprenant qu'au moins six joueurs des Olympiques étaient visés par des allégations concernant des actes indécents qui auraient été commis dans un Boston Pizza de Gatineau. Les joueurs se seraient alors livrés ou auraient encouragé des actes de nature sexuelle sur une femme fortement intoxiquée.
Le dossier concernant la femme de Trois-Rivières a été transféré à la police de Québec, qui a rencontré la plaignante. L'enquête du SPVQ n'a révélé aucun élément criminel qui aurait permis de déposer des accusations.
Dans l'article du Soleil de mai 2015, la victime alléguée reprochait à la police de Québec de ne pas l'avoir crue, indiquant qu'elle n'avait pas été prise au sérieux « du début à la fin ». Les policiers lui auraient même conseillé de « lâcher l'univers du hockey ».