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Thomas Chabot ne s'attendait pas à tout ce renfort

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QUÉBEC – Même Thomas Chabot ne s'attendait pas à ce que son équipe, les Sénateurs d'Ottawa, puissent acquérir les services d'Alex DeBrincat, Claude Giroux et Cam Talbot durant la saison morte qui se termine bientôt.

 

« Euh, pas nécessairement tous ces joueurs, je ne mentirai pas », a confié l'inépuisable défenseur des Sens.  

 

Au terme de la dernière saison, la cinquième de suite menant à une exclusion des séries pour Ottawa, Chabot et Brady Tkachuk avaient pris le temps de préciser à leur directeur général Pierre Dorion que c'était le temps de dénicher du renfort pour maximiser le talent de la jeune équipe. Un moment donné, perdre, ça suffit. 

 

Mais les deux jeunes n'auraient pas osé exiger qu'un as marqueur comme DeBrincat, un vétéran de grande qualité comme Giroux et un gardien solide comme Talbot aboutissent à Ottawa.

 

« DeBrincat, n'importe quelle équipe rêve d'un joueur comme lui qui peut compter 40 buts. Tu ne peux pas trouver ça du jour au lendemain. C'est spécial de l'avoir avec nous. Avec les gars qu'on a déjà pour l'entourer, ça va vraiment aider notre équipe », a noté Chabot.

 

« D'ajouter un gars comme Giroux, avec sa carrière extraordinaire, il va apporter beaucoup de talent sur la glace. Son expérience d'avoir été capitaine plusieurs années aidera grandement notre jeune groupe », a convenu Chabot qui entrevoit la stabilité désirée avec Talbot et Anton Forsberg devant le filet.

 

À deux reprises, Chabot s'est toutefois assuré de préciser que l'équipe doit demeurer réaliste considérant la puissance de la division Atlantique. Ravir une place éliminatoire aux Panthers, au Lightning, aux Maple Leafs ou aux Bruins demeure un défi de taille.

 

Mais, pour une rare fois, le mot excitant est associé à la prochaine campagne des Sens.

 

« C'est le fun, on est plusieurs jeunes qui ont été repêchés dans le même coin, on a grandi ensemble et on continue à avancer. On est prêts à faire un autre pas et amener la ville d'Ottawa, les fans, derrière nous. Ils le méritent énormément. On n'a pas participé aux séries depuis que je suis là », a commenté le gaucher.

 

Si le renfort en attaque a été plus que satisfaisant, Chabot doit continuer de se poser des questions en regardant autour de lui pour patrouiller la ligne bleue. Marc Methot, qui a jadis rendu de fiers services aux Sénateurs, a d'ailleurs publié une série de tweets amusants à ce propos.

 

« Ma réponse ne change pas, j'ai la chance d'avoir des entraîneurs qui ont confiance en moi. Je le vois comme ça et j'essaie de faire de mon mieux. Ça fait beaucoup de minutes, mais je l'ai vécu souvent autant dans le junior que la LNH », a déclaré Chabot qui se voit grimper parmi l'élite offensive de la LNH à la ligne bleue cette saison.

 

L'autre frère Joseph ne serait pas de trop à Ottawa 

 

Quelques minutes avant de bavarder avec Chabot au Pro-Am Gagné-Bergeron, on a pu discuter avec les frères Mathieu et Pierre-Olivier Joseph.

 

Mathieu, qui est l'aîné, ne pouvait guère cacher son excitation d'entamer la prochaine saison au sein d'une édition renflouée des Sénateurs.

 

L'auteur de ces lignes s'est tout de même permis de le taquiner en lui disant qu'il manquerait peut-être un défenseur de qualité, comme son frère qui se tenait à ses côtés.

 

« J'ai hâte qu'on joue ensemble un jour, c'est un petit rêve pour nous si on peut décider de ça un jour », a reconnu Mathieu Joseph après avoir éclaté de rire à la proposition.

 

Ce souhait risque de devoir attendre puisqu'ils ont chacun paraphé une nouvelle entente, avec leur équipe respective, en l'espace de quelques jours.

 

« On a sauté pas mal à la maison quand les signatures étaient officielles. On aime plus jouer que penser au côté business », a dévoilé Pierre-Olivier qui touchera 825 000$ par saison durant les deux prochaines années avec les Penguins.

 

« On s'est un peu poussés dans ça, on était clairement heureux un pour l'autre. Il y avait une belle chimie à partager, nos cheminements étaient proches pour nos deux contrats », a noté Mathieu qui a accepté un pacte de quatre ans et 11,8 millions avec Ottawa.

 

Éloignés l'un de l'autre pendant la saison, les meilleurs amis habitent au même endroit durant la saison estivale et ils passent tellement de temps ensemble qu'ils en viennent parfois à se taper sur les nerfs, comme la logique fraternelle semble le vouloir jusqu'à un certain âge.