Si le hockey prend des vacances, c'est bien différent pour les athlètes de la LNH.

« On essaie de se remettre en forme pour le camp d'entraînement. »

 « Ce n'est pas facile. On continue de s'entraîner. »

 « On veut garder notre place dans l'alignement donc on veut s'entraîner fort. »

Trois joueurs, trois réalités et trois raisons de s’entraîner… Mathieu Perreault vient de signer le plus important contrat de sa carrière. Sean Couturier se remet d’une opération à l’abdomen et Frédéric St-Denis veut percer la LNH pour de bon.

« Ce n'est pas facile, surtout au mois de juillet. Les gars s'entraînent depuis un mois. J'ai du rattrapage à faire, mais en même temps je dois faire attention à ma réhabilitation. J'essaie de mettre les bouchées doubles pour arriver au camp prêt », explique d’une part Couturier.

« Mon but c'est de faire l'alignement cette année. Je vais arriver prêt. Avec François, il me pousse beaucoup. Je vais me battre pour sixième ou septième poste de défenseur. Ça va être à moi d'arriver prêt et de travailler fort », note quant à lui St-Denis, qui rêve d’endosser l’uniforme des Blue Jackets cette saison.

Pendant la saison morte, les joueurs s'entraînent en salle de quatre à cinq fois par semaine en vue des prochains camps d'entraînement.

« On va toujours séparer le haut du bas du corps. On va travailler l'explosion, la vitesse une journée pour le haut et le bas du corps, puis on va travailler la force », décrit François Pellerin, préparateur physique à l’Institut du guerrier à Drummondville.

« C'est certain qu'il y a des matins plus difficiles, mais quand tu aimes ce que tu fais, tu viens au gym le matin et tu te prépares pour bien performer (sic) pendant la saison », relativise Perreault, qui vient d’apposer sa griffe au bas d’un contrat de trois ans d’une valeur de 9 millions $ avec les Jets de Winnipeg.

« Ce sont de longues saisons. On veut prévenir les blessures. Au cours d’un calendrier de 82 matchs, beaucoup de choses peuvent arriver », rappelle Couturier.

« On s'entraîne ici en gang avec des gars comme Sean Couturier, Mathieu Perreault et beaucoup de joueurs juniors aussi. C'est le fun de voir les juniors pousser les plus vieux comme moi. Ça me pousse à me dépasser », se réjouit St-Denis.

« On dit souvent que le travail va battre le talent si le talent ne travaille pas. C'est exactement ça. Ils sont tous bons les joueurs, alors qu'est-ce qui va faire la différence? C'est le travail et les efforts qui vont avoir été mis durant l'été et durant toute la saison », insiste Pellerin.

Pendant sa remise en forme, un joueur comme Couturier va reprendre de 10 à 15 livres de masse musculaire. Tous les joueurs ont jusqu'au mois de septembre pour tout donner en salle et arriver fin prêts au camp d'entraînement.