Le défenseur Éric Gélinas a complété sa deuxième saison dans la LNH avec les Devils du New Jersey.

Le Québécois a vu sa production chuter de 10 points comparativement à 2013-2014 alors qu’il n’a accumulé que 19 points cette saison.

De passage à l’Antichambre, l’athlète de six pieds quatre pouces n’était pas inquiet puisqu’il a amélioré d’autres facettes de son jeu.

« C’est certain que si on compare mes statistiques, mes points ont chuté. Mais je n’ai pas joué sur l’avantage numérique jusqu’à Noël. Je me suis concentré sur devenir meilleur défensivement cette année encore. De ce côté-là, je me suis amélioré », a-t-il répondu lui qui a marqué six buts lors de la dernière campagne.

L’an prochain, Gélinas veut conserver cette amélioration dans son jeu défensif tout en ramenant sa mentalité plus offensive qui l’a conduit dans la LNH.

Comme plusieurs, Gélinas a été surpris lorsqu’il a appris que Lou Lamoriello laissait tomber son poste de directeur général pour seulement occuper celui de président. Le joueur de 24 ans, qui sera joueur autonome avec restriction le 1er juillet prochain, devra donc négocier son prochain contrat avec Ray Shero, le nouveau DG des Devils.

« Ç’a été une surprise. On se demande tous s’il (Lou) va être encore là en train de tirer des ficelles en arrière. En même temps, tu te dis que Ray Shero est un DG qui a de l’expérience. Je ne pense pas qu’un monsieur comme lui se laisserait dire quoi faire », a-t-il analysé.

Le congédiement de l’entraîneur-chef Peter DeBoer était moins surprenant aux yeux de Gélinas.

Le défenseur a également vécu la première année des Devils sans le meilleur joueur de l’histoire de l’équipe Martin Brodeur. Si les partisans ont eu un plus de mal à composer avec ce changement, les joueurs sont rapidement passés à autre chose.

« Ç’a été spécial pour les fans de le voir dans un autre chandail. Mais dans la chambre, c’est la business. Ce qui était plus spécial pour les partisans, c’est qu’il annonce sa retraite à Saint Louis et qu’il fasse sa cérémonie un peu là-bas. On en a entendu parler de la part de partisans », a expliqué l’ancien des Sea Dogs, des Saguenéens et des Maineiacs.