« Je peux être bien meilleur », dit Connor Bedard
« Je crois que je peux être bien meilleur. »
Non, ce ne sont pas les paroles d'un joueur qui tente de voler une place avec une équipe de la Ligue nationale de hockey pendant un camp d'entraînement.
Ce sont plutôt celles du plus récent premier choix au total du repêchage de 2023, Connor Bedard, après son premier match préparatoire avec les Blackhawks de Chicago.
Et pourtant, Bedard n'a pas semblé trop impressionné à son premier duel contre des joueurs professionnels. Bedard a mis la table au premier but de son équipe, avant de terminer sa soirée en préparant de main de maître le but gagnant d'Andreas Anthanasiou, pour compléter sa soirée avec deux aides.
Bedard s'est même permis une spectaculaire montée individuelle, comme celles qu'il s'est habitué à faire tout au long de sa carrière au niveau junior et dans les tournois internationaux, dès la première période.
Mais lorsqu'on fait partie de l'élite de son sport, on n'est visiblement jamais rassasié. Et Bedard refuse de se limiter à sa fiche personnelle pour évaluer son rendement à son premier match dans l'uniforme des Blackhawks.
« Je ne crois pas que j'ai très bien joué, personnellement. C'est très bien d'avoir la victoire – même si c'est un match préparatoire. Il n'y a rien de mieux que la victoire. Je me suis bien senti avec les systèmes de jeu, ce qui est une bonne chose. En zone défensive, je me suis senti assez confortable. Mais je crois que je peux faire beaucoup mieux », a ajouté Bedard dans des propos repris sur le LNH.com.
Son entraîneur-chef Luke Richardson lui a sans surprise donné un rôle clé dans la formation de Chicago. Bedard a été utilisé pendant 21 minutes et 20 secondes et il s'est démarqué au cercle de mises au jeu avec un rendement de 62,5%. Bedard a décoché cinq tirs en plus de distribuer une mise en échec.
Une bonne entrée en matière.
« Je crois qu'il a été bon, a assuré Richardson. Je crois qu'il voulait vraiment marquer. Il lit très bien le jeu. »
« Il a réalisé une passe inimaginable sur le but gagnant. Et nous avons vu ce genre de jeux plusieurs fois. Il est confortable avec la rondelle, même pour patiner dans le trafic. Il n'aura aucun problème à jouer avec des joueurs plus gros et plus fort dans cette ligue. Il a cette qualité spéciale de trouver où il doit être au bon moment », a poursuivi Richardson.
Sur le jeu final, Bedard n'en était pas à sa première présence en temps supplémentaire. En fait, il a amorcé la prolongation avec une présence de 91 secondes sur la patinoire.
« Ouais, j'aime le hockey, a rigolé Bedard. Je veux être sur la patinoire. J'ai joué à 3 contre 3 probablement cinq ou six jours par semaine avec tout le monde à la maison. C'est probablement parmi les moments les plus plaisants de ma vie. Je ne voulais pas sortir de la patinoire. »