Jim Rutherford est déçu de ce qu'il a accompli avec les Canucks

Lors d'une disponibilité média lundi, le président des Canucks de Vancouver Jim Rutherford a déclaré qu'il est « déçu » du travail qu'il a accompli depuis son arrivée avec le club.

Il a parlé des rumeurs entourant l'avenir de Bruce Boudreau et admis avoir parlé avec des candidats externes à propos du poste d'entraîneur-chef.

Rutherford et le personnel médical de l'équipe ont aussi parlé publiquement après avoir annoncé qu'ils ont entamé une enquête sur les circonstances entourant la blessure à la main qui a mis fin à la saison de Tanner Pearson.

« Je suis déçu du travail que j'ai accompli jusqu'ici », a indiqué Rutherford.

L'homme de 73 ans, qui a rejoint l'organisation en décembre 2021, note que l'équipe est prise avec certains contrats qui l'empêche d'avancer.

« On n'a pas été en mesure de progresser... on est pris avec des contrats dont on ne peut se défaire. Tant qu'on ne trouvera pas un moyen de le faire ou qu'ils n'auront pas expiré, ce sera difficile d'avancer. »

Plus tard durant le point de presse, Rutherford a effleuré la possibilité de racheter les contrats de certains joueurs qui « sous-produisent » cet été.

Pour ce qui est du contrat du capitaine Bo Horvat qui vient à échéance, Rutherford a révélé que l'équipe lui a fait l'offre la plus compétitive possible pour retenir ses services, sans savoir si ce sera suffisant.

« On est un peu dans le pétrin en ce moment », dit-il. « Il est au top de sa carrière et il veut en avoir pour son argent. »

Concernant les rumeurs sur l'arrivée potentielle de Rick Tocchet comme entraîneur-chef, Rutherford n'a pas nié avoir parlé à des candidats à l'extérieur de l'équipe, mais le poste appartient toujours à Boudreau.

« Tout ce que je peux dire, c'est que présentement, Bruce est notre coach. Il est vrai que je fais des appels et que j'ai des discussions, mais je ne sais pas si on fera un changement et si j'en ai envie », a admis Rutherford en précisant qu'aucun changement n'est imminent.

En ce qui a trait au dossier Tanner Pearson, Rutherford souhaite aller au fond des choses à la suite des propos que le défenseur Quinn Hughes a tenu la semaine dernière en prétextant que sa blessure avait été mal gérée.

« Je n'avais jamais entendu de tels propos... j'ai immédiatement voulu creuser le sujet », de dire Rutherford.

À sa connaissance, après que le président ait interrogé les personnes au courant de sa situation, Pearson n'a pas soulevé d'inquiétude par rapport à sa blessure et à sa réadaptation.

« Je leur ai demandé si Tanner avait exprimé des inquiétudes quant à la façon dont son cas a été géré et je n'ai trouvé personne pour corroborer cela. »

Pearson s'est blessé le 9 novembre dans une défaite face aux Canadiens de Montréal. Initialement, on prévoyait une absence de quatre à six semaines, mais jeudi dernier, l'équipe a annoncé que le joueur avait été opéré à nouveau et qu'il ratera le reste de la campagne.

Le médecin de l'équipe William Regan, qui était présent aujourd'hui, a indiqué que le souci de confidentialité fait en sorte qu'il peut seulement parler du cas de Pearson de façon générale, mais que « des complications peuvent survenir » durant toute chirurgie ou tout processus de réadaptation.

« Je peux vous dire que les chirurgiens impliqués dans le dossier de Tanner Pearson sont expérimentés et reconnus mondialement », a souligné Regan.

Ce dernier a refusé de répondre lorsqu'on lui a demandé combien d'interventions Pearson a dû subir et n'a pas dévoilé de prognostic ou d'échéancier quant à sa remise sur pied. Il a toutefois dit que lui et son personnel ont toujours la confiance des joueurs.

« Il n'y a eu aucun changement », a déclaré Regan par rapport à la relation avec les joueurs. « Il y a une confiance totale envers le personnel. »

Rutherford a aussi indiqué qu'il n'a pas encore été contacté par la ligue et l'Association des joueurs sur cette affaire, et qu'il coopérera s'ils décident de mener leur propre enquête.

Enfin, Rutherford a déclaré qu'il n'était pas inquiet que cela affecterait la capacité de l'organisation à attirer des joueurs sur le marché de l'autonomie et qu'ils sont aussi transparents que possible. »