Les Blackhawks visés par une poursuite d'une ancienne consultante
Une consultante engagée par les Blackhawks de Chicago pour améliorer les relations avec les tribus amérindiennes a porté plainte contre l'équipe, sa fondation caritative et son PDG pour fraude, rupture de contrat et harcèlement sexuel.
Nina Sanders a intenté une action civile mardi en fin de journée devant le tribunal du comté de Cook. Elle stipule dans sa poursuite les Blackhawks étaient soumis à une forte pression publique pour changer de nom et de logo en 2020. Le PDG de l'équipe, Dan Wirtz, l'a engagée cette année-là pour assurer la liaison avec les tribus.
M. Wirtz lui a promis de créer des postes pour les Amérindiens, d'acheter des terres pour les donner à la nation Sac and Fox et de changer le logo de l'équipe si elle décidait d'accepter le poste, selon l'action en justice. Elle a accepté le poste sur la base de ces promesses, mais Wirtz n'a jamais donné suite à aucune d'entre elles, selon l'action en justice.
Mme Sanders poursuit en affirmant qu'elle a dit à son supérieur direct qu'un employé l'avait harcelée sexuellement et avait essayé de la forcer à entrer dans sa chambre d'hôtel en 2021. Le harcèlement s'est poursuivi en 2022, mais rien n'a jamais été fait à ce sujet, selon l'action en justice. Mme Sanders affirme également qu'elle a signalé deux autres incidents au cours desquels des employés masculins ont tripoté des femmes, mais que rien n'a été fait.
Wirtz a mis fin au contrat de Sanders l'été dernier, selon la plainte.
Un porte-parole des Blackhawks n'a pas immédiatement répondu à un courriel de l'Associated Press mercredi après-midi pour obtenir des commentaires.
L'équipe a déclaré dans un communiqué à WBBM-TV que l'organisation avait noté des « problèmes opérationnels » dans le travail de Sanders, et que des partenaires externes avaient dit à l'équipe qu'ils ne voulaient pas travailler avec elle. L'équipe lui a tout de même accordé un nouveau contrat en 2023, mais Sanders a choisi de ne pas le renouveler. L'équipe a déclaré qu'elle avait enquêté sur les allégations de harcèlement sexuel de Mme Sanders et qu'elle n'avait pas trouvé suffisamment de preuves pour les étayer.