Passer au contenu principal

RÉSULTATS

« Même quand tu dors, il faut que tu sois prêt » - Zachary Fucale

Publié
Mise à jour

Peu avant le temps des fêtes, le gardien de but Zach Fucale a eu une belle surprise de dernières minutes.

Le 17 décembre dernier, le Québécois a été rappelé pour épauler Charlie Lindgren devant le filet des Capitals de Washington qui recevaient, le jour même, la visite des Maple Leafs de Toronto.

 « Ça été assez chaotique. Mon entraîneur des gardiens m'a réveillé pendant ma petite sieste d'avant-match. Il m'a dit qu'il fallait absolument que j'aille à Washington », a raconté Fucale, qui a ensuite parcouru en vitesse les deux heures qui séparent Hershey de Washington.

 « On est embarqués dans un véhicule pour se rendre là-bas le plus rapidement possible et j'étais dans la formation le soir, donc parfois, ça change très vite. Même quand tu dors, il faut que tu sois prêt », a ajouté le gardien de 27 ans, qui a été rappelé pour seconder Lindgren lors d'un seul match en raison de la blessure au haut du corps subie par Darcy Kuemper.  

Après avoir disputé ses quatre premières rencontres dans la LNH l'an dernier, Fucale évolue avec les Bears de Hershey dans la Ligue américaine cette saison.

À titre de troisième gardien dans l'organisation des Capitals, Fucale est à même de voir à quel point ce rôle gagne en importance dans la Ligue nationale actuelle.   

 « Ça devient maintenant plus rare de voir un gardien aussi dominant dans la LNH. Il y a peut-être sept gars vraiment dominants, mais on dirait que ces temps-ci, tu vas avoir besoin de deux et même trois gardiens dans ta saison pour gagner des matchs et amasser des points », a souligné Fucale.  

« La profondeur, ça vaut beaucoup. La ligne devient de plus en plus mince entre le gardien numéro un et numéro deux, à part si tu as un Andrei Vasilevskiy ou un Igor Shesterkin. Je pense que les équipes essaient de capitaliser sur les bonnes séquences de leurs deux gardiens. C'est de plus en plus égal au niveau des départs et de la contribution », a ajouté celui qui présente un taux d'efficacité de ,900 en 24 rencontres avec les Bears cette saison.  

« L'horaire de la LNH est chargé. Quand tu reçois parfois 40 ou 45 lancers dans un match, c'est beaucoup. Donc, d'avoir un numéro deux qui est capable de jouer une trentaine de rencontres, ça vaut beaucoup pour les équipes. »