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BOSTON - La frustration de Mike Babcock n'est pas attribuable au fait que les Bruins de Boston ont touché la cible en avantage numérique - c'est plutôt la séquence qui a mené au but qui l'a provoquée.

Les Maple Leafs étaient parvenus à museler leur impressionnant jeu de puissance plus tôt dans la rencontre, après avoir souligné la capacité des Bruins à attirer les joueurs adverses dans leur piège avant de frapper.

Ainsi, lorsque Charlie McAvoy a décoché un lancer frappé qui a déjoué Frederik Andersen à la suite d'une belle pièce de jeu à trois joueurs, Babcock avait des motifs pour exprimer sa frustration. Après tout, les Bruins venaient de prendre les devants 1-0, en route vers une victoire de 6-4 qui créait l'égalité 2-2 dans cette série de premier tour dans l'Association Est.

« C'est facile à identifier, a mentionné l'entraîneur-chef des Leafs lors d'une conférence téléphonique jeudi. Ils nous ont attirés vers le haut de la zone pour créer un surnombre dans l'enclave... nous leur avons fait un cadeau. »

« Nous devons être plus concentrés. »

C'était la première d'une série d'erreurs coûteuses attribuables au manque de concentration des Leafs, qui ont laissé filer l'opportunité de prendre les commandes de la série 3-1. Ils devront plutôt retourner à Boston pour le match no 5, vendredi.

Les Torontois ont appliqué de la pression aux mauvais moments mercredi, ont perdu des batailles cruciales contre les Bruins en zone défensive et accordé un deuxième filet en avantage numérique aux Bruins en raison d'un manque de concentration. Ainsi, même s'ils ont été plus efficaces qu'eux à forces égales, les Leafs ont laissé filer trop de chances de marquer au Scotiabank Arena.

Bref, ils ont mieux joué. Et ils ont perdu.

La série est donc de retour au TD Garden de Boston - un amphithéâtre où les Leafs ont dominé le match no 1 avant de s'effondrer lors du match suivant.

« C'est une très belle opportunité, a reconnu Babcock. Si nous voulons nous rendre à destination, il faut se relever les manches et surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin. »

« Il faut qu'on progresse, en tant qu'équipe, et qu'on bâtisse une culture qui nous permettra d'aspirer aux grands honneurs chaque saison. »