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Retrait du « C » à Blake Wheeler : un choc pour certains à Winnipeg

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Visiteurs au Centre Bell jeudi soir pour un match présaison, les Jets de Winnipeg se préparent à une saison 2022-2023 sous le signe du renouveau.

D'une part, la formation manitobaine aura un nouvel entraîneur-chef en Rick Bowness, fraîchement arrivé de Dallas.

Ce dernier n'a pas mis de temps à prendre une décision audacieuse en retirant à Blake Wheeler les responsabilités de capitaine, rôle qu'il occupait depuis le début de la saison 2016-2017.

Pierre Luc-Dubois a reconnu que l'annonce ne s'est pas faite sans causer un certain émoi. Toutefois, chacun semble déterminé à tirer le meilleur de la situation.

« Je pense que de jouer sans capitaine, ça oblige tout le monde à augmenter son rôle vis-à-vis le leadership. On a beaucoup de gars qui jouent à Winnipeg et dans la LNH depuis longtemps. Blake, ça demeure une très grosse partie de notre équipe. (...) Mais le groupe de leaders, dans les meilleures équipes, c'est plusieurs joueurs », a-t-il souligné.

« C'est arrivé un peu avant le début de camp, donc il y a eu une période d'adaptation, surtout pour les gars qui ont eu Blake comme capitaine depuis six ou sept ans. Certains n'ont eu que lui comme capitaine dans la ligue. Ç'a été un choc pour eux, et pour moi aussi même si ça fait deux ans que je suis ici », a reconnu l'attaquant de puissance âgé de 24 ans.

Questionné au sujet de la saison 2021-2022 décevante des Jets – 11es dans l'Ouest avec une fiche de 39-32-11 – Dubois a identifié la constance comme un élément qui conduira la troupe de Bowness à de meilleurs résultats.

« L'an dernier, on a vu trop souvent qu'un vendredi soir, on jouait comme une très bonne équipe, et le lendemain, comme une équipe qui ne devait pas faire les séries. Pour nous cette année, ça prend des résultats, c'est ça qui compte. On veut avoir un bon début de saison et bâtir quelque chose. Et une victoire de 5 à 1 suivi d'une défaite par le même score, ce n'est pas comme ça que tu trouves le succès. »

Le Québécois voit d'un œil teinté d'optimisme l'arrivée derrière le banc de Bowness, un entraîneur-chef au curriculum vitae très bien garni, c'est le moins que l'on puisse dire.

« Je pense qu'il a déjà coaché les Jets dans les années 1900... je ne sais pas trop quoi! », a-t-il dit en riant.

« Quand un nouveau coach rentre, c'est une nouvelle voix et un nouveau système. C'est aussi une nouvelle philosophie. On a vu ça dès le début du camp. (...) Parfois après une saison décevante, c'est bon d'avoir ce genre de changement. »

Prêt à faire fi des distractions

Loin de se bercer d'illusions, Dubois a souri lorsqu'on lui a demandé s'il était prêt au barrage de questions concernant son avenir à Winnipeg, un dossier qui a déjà été très bien documenté.

« Je savais qu'en venant jouer ici, on allait parler de ça un peu. Mais pour moi, que j'aie un contrat d'un an ou de huit ans, mon but c'est de gagner la Coupe Stanley. Ça ne change rien pour moi. Je veux être le meilleur joueur que je peux être pour cette équipe. Certains vont sûrement continuer de douter, mais moi, je n'ai que cette idée en tête », a-t-il soutenu.

L'ancien 3e choix au total des Blue Jackets de Columbus a assuré qu'il n'allait pas amorcer la saison en étant affecté par les distractions relatives à ces fameuses négociations contractuelles.

« Je pense pas, je n'espère pas. J'ai eu la chance de me préparer pour ça cet été. Durant la saison morte, on se prépare pour les nouveaux défis en vue. Je savais que cette année, ça allait faire partie de (ces défis). Mais mon but, ça rester d'aider l'équipe à gagner, d'être le meilleur joueur que je peux être. Ça ne change pas grand-chose pour moi, l'argent que je fais ou le nombre de saisons qu'il reste à mon contrat. Ta job reste quand même simple : jouer le mieux que tu peux. »