RDS présentera le documentaire « Le bonheur à Boston » de la série 25 ans d’émotions, mercredi.

Patrice Bergeron sera présenté sous une toute nouvelle facette, celle de père de famille, dans le documentaire « Le bonheur à Boston » de 25 ans d’émotions, diffusé pendant le match Canadien-Bruins, demain soir, à RDS.  

En l’espace de seulement quatre ans, la famille Bergeron s’est agrandie à trois reprises.

Max & Bruno s'entretiennent avec Patrice Bergeron

L’attaquant de 34 ans  a désormais trois jeunes enfants à la maison.  

Une réalité qui rime avec un tout nouveau quotidien.

 « L’arrivée de mes enfants m’a permis de faire une coupure avec le hockey. Maintenant, je me consacre uniquement à ma famille lorsque je reviens chez moi. Je garde le même feu sacré pour le hockey, mais c’est sûr que ma famille reste ma priorité », avance-t-il.

La naissance d’enfants vient vite chambouler la vieille bonne routine d’un joueur de hockey. 

« À partir des rangs juniors, tu développes une routine et tu es de plus en plus superstitieux avant tes matchs jusqu’au jour où tu deviens père et que tu dois mettre un frein à cela », affirme celui qui aimerait bien s’impliquer un jour dans le hockey mineur de ses enfants.

Depuis ses débuts dans la LNH en 2003, Patrice Bergeron vit le parfait bonheur à Boston. 

Après plus de 1000 matchs derrière la cravate, le Québécois demeure l’exemple parfait du joueur complet, celui qui est responsable dans les deux sens de la patinoire. Des habiletés qu’il a commencé à peaufiner dans la LHJMQ.

« À Bathurst,  Réal Paiement m’avait dit à l’époque que ce n’est pas seulement avec mon jeu offensif que j’allais parvenir à accéder au prochain niveau. Cette saison-là, j’ai donc accordé une attention particulière à mon jeu défensif et à mon travail au centre des mises en jeu », mentionne-t-il.  

Et vous connaissez la suite.

Aujourd’hui, à l’âge de 34 ans, le centre québécois est appelé à piloter le trio de l’heure dans la LNH avec ses coéquipiers Brad Marchand et David Pastrnak.

 « Ils me rendent le travail tellement facile. Je crois que la chimie s’est installée entre nous en raison de notre bonne communication. En dehors de la glace, on regarde beaucoup de vidéos, on échange durant nos présences, sur les mises en jeu. Une telle communication entre coéquipiers, ça ne s’achète pas », affirme Bergeron qui tient aussi à rassurer les partisans montréalais au sujet du complice à sa gauche.

 « Je joue avec Brad Marchand depuis 2011, la chimie s’est installée entre nous dès le premier camp d’entraînement ensemble. Je vous garantis que n’importe quelle équipe de la LNH aimerait obtenir de ses services. Il est devenu un très bon ami. Sur la patinoire, il  a peut-être une image qui n’est pas toujours appréciée, mais il reste que c’est une excellente personne, le gars de famille que tu as besoin dans ton vestiaire », soutient le Québécois.