Une défaite qui laisse un goût amer aux Sénateurs
Sénateurs d'Ottawa vendredi, 26 mai 2017. 01:30 vendredi, 26 avr. 2024. 23:09
Les Sens peuvent avoir la tête haute 2:33
Les Sénateurs d'Ottawa se sont battus avec l'énergie du désespoir. Ils ont livré toute une bataille, mais ont dû s'avouer vaincus devant les champions en titre de la coupe Stanley.
Même s’ils peuvent quitter Pittsburgh la tête haute après une défaite de 3 à 2 en raison du but de Chris Kunitz lors de la deuxième période de prolongation du septième match de la finale de l’Est devant les Penguins, la défaite demeure difficile à avaler du côté des Sénateurs.
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« Nous avons tout fait en notre pouvoir pour l’emporter, mais nous affrontions une très bonne équipe », laisse entendre le capitaine Erik Karlsson.
« Nous sommes évidemment très déçus du résultat final. Nous étions si près du but et en même temps si loin. C’est une expérience que l’on pourra conserver et qui pourra nous être utile dès la prochaine saison », ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté de son coéquipier Jean-Gabriel Pageau qui a amassé une mention d’aide sur le filet de Mark Stone.
« C’est tellement dur de se rendre où nous étions et c’est remarquable de l’avoir fait avec ce groupe. Quand tu passes aussi près, c’est certain que c’est décevant », soutient-il.
Auteur de 39 arrêts, Craig Anderson aurait bien aimé effectuer cet arrêt supplémentaire, mais les Penguins ont fait du bon travail en ajoutant de la circulation devant son filet lors du but de la victoire.
« Je n’ai jamais vu la rondelle. Je sais que Crosby a refilé le disque à Kunitz, mais je ne l’ai pas vu décocher son tir », mentionne Anderson.
Les Sénateurs en ont impressionné plusieurs tout au long des séries. S’ils sont demeurés unis dans la victoire, les hommes de Guy Boucher comptent le rester également dans la défaite.
« J’ai adoré ce groupe dès la première fois où je suis entré dans le vestiaire. Je ne pourrais pas demander de meilleurs coéquipiers », souligne le gardien des Sénateurs.
« Tout le monde a contribué à ce parcours. C’est un groupe spécial que nous avions et il restera toujours gravé dans ma mémoire », lance Dion Phaneuf.
L’entraîneur-chef Guy Boucher n’a pas caché qu’il était fier de ses troupes. Le résultat demeure cependant difficile à accepter. Lorsque la poussière sera retombée, nul doute que Guy Boucher pourra dire mission accomplie à sa première saison à la barre des Sénateurs.
« C’est surtout difficile pour les joueurs. En tant qu’organisation, nous avons réussi tout un accomplissement. À commencer par le propriétaire, le directeur général et tout le personnel qui ont fait de l’excellent travail. C’est cette chimie entre les différents échelons qui nous a permis d’être là aujourd’hui. »
