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RÉSULTATS

Transactions : une nouvelle réalité au hockey féminin

Marie-Philip Poulin et Laura Stacey - RDS
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Après une pause de plus d'une semaine pour permettre la tenue de la Série rivalité, les activités reprennent dans la LPHF.

Alors que les joueuses doivent s'assurer de bien gérer leur énergie au travers d'un calendrier chargé, elles doivent aussi apprendre à composer avec la réalité des transactions pour la toute première fois.

Marie-Philip Poulin, Laura Stacey, Ann-Renée Desbiens et Erin Ambrose n'ont pas chômé depuis le 1er février. Les représentantes de Montréal ont participé à la fin de semaine du Match des étoiles de la LNH à Toronto, disputé un match de la LPHF à Boston puis représenté le Canada dans les trois matchs de la Série rivalité à Saskatoon, Regina et St Paul.

« Admettons que je prends plus de café qu'habituellement présentement. C'est pour ça que je me promène avec aujourd'hui. Mais non, c'est un rêve. Tu apprends à dormir quand tu peux, dans les avions et ces choses-là. Ce n'est pas un mode de vie auquel j'étais habitué, mais je pense qu'on apprend justement avec l'expérience et c'est la première saison aussi », raconte la gardienne, Desbiens.

« J'ai certainement besoin de rattraper le sommeil perdu avant les prochains matchs et la suite, mais je me sens plutôt bien toutes choses considérées », ajoute Stacey, qui compte cinq buts en huit rencontres.

L'entraîneuse Kori Cheverie, qui a également participé à la Série rivalité comme adjointe, entend mettre à profit cette pause dans la saison de la LPHF pour bien amorcer la suite du calendrier.

« Ç'a en quelque sorte mis fin à la première portion du calendrier. Maintenant, on fait un peu l'inventaire de tous les concepts que l'on a présentés aux joueuses », explique-t-elle.

La première transaction de l'histoire de la LPHF a été conclue dimanche entre les formations de Boston et du Minnesota. La fenêtre d'échange demeure ouverte jusqu'au 17 mars. Il s'agit d'une nouvelle réalité à laquelle les joueuses doivent faire face.

« Après le match qu'on vient de jouer contre les États-Unis, on en parlait justement. On allait toutes dans nos équipes respectives et puis c'est arrivé. On se regardait toutes l'air de dire " oh wow! Il y a une des filles qui devait prendre un vol le lendemain ", mais c'est ça la nouvelle réalité », réagit la capitaine Marie-Philip Poulin.

« C'est sûr que c'est un peu stressant. Là, je suis à la maison et c'est quelque chose que j'aime, je voudrais y rester toute ma vie, mais ça fait partie du sport. Ça fait partie du hockey. J'espère ne pas être échangée, mais si j'ai à être échangée, ça fait partie de la vie et je vais me relever », dit pour sa part Gabrielle David.

Montréal disputera son 10e match de la saison vendredi à Toronto. La rencontre sera présentée devant une salle comble au Scotiabank Arena, domicile des Maple Leafs.