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RÉSULTATS

Autre revers difficile pour le Rocket

Justin Barron - Instagram
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Mise à jour

LAVAL – L'un des nombreux recruteurs présents au match du Rocket nous a bien fait rire en nous disant « Au moins, les gens ne pourront pas lire ce que je vais écrire contrairement à toi ». Parce qu'il faut l'admettre, ce n'était pas chic cette défaite de 3 à 2 de la troupe lavalloise.

 

À ne pas en douter, lui et ses confrères n'auront pas envoyé un rapport très élogieux des patineurs du club-école du Canadien, surtout au niveau de l'exécution, au terme de ce duel contre les Canucks d'Abbotsford.

 

Au moins, le Rocket s'est repris dans les 10 dernières minutes de jeu réduisant même l'écart à un seul but grâce à Peter Abbandonato.

 

En raison de ce revers, le Rocket (5-10-3), qui doit composer avec quelques blessés, n'a pas encore été en mesure de remporter deux matchs de suite après avoir franchi le quart de la saison.

 

« Si je pouvais l'expliquer... Va falloir en parler et trouver des solutions. Faut arrêter d'espérer et aller chercher les victoires un peu plus », a répondu Danick Martel à court d'explications.  

 

Considérant que le Rocket a alloué une panoplie de buts cette saison, la première période n'a pas été trop mauvaise. La formation de Jean-François Houle a limité les occasions des opposants, mais elle n'a pas pu menacer à l'autre bout.

 

« Eux, ils ont joué un bon match de route alors que, de notre côté, on ne s'est pas réveillés avant la troisième période », a jugé l'entraîneur. 

 

Quand les victoires sont difficiles à arracher, une séquence comme celle du premier but d'Abbotsford pouvait bien fâcher les joueurs du Rocket et son entraîneur. Tôt au second tiers, Guillaume Brisebois a fracassé le bâton de Xavier Simoneau, mais son geste est passé inaperçu.

 

Brisebois s'est donc fait un plaisir de se joindre à une montée à trois vers Cayden Primeau et c'est lui qui a mis la touche finale.

 

« Très frustrant, ça n'aurait pas dû être un but, c'est aussi simple que ça », a lancé Houle.  

 

« J'étais sur la glace et j'étais convaincu qu'il y aurait une punition. On ne peut pas blâmer les arbitres, on doit continuer à jouer », a tout de même admis le défenseur William Trudeau. 

 

Lorsque, deux minutes, Justin Barron a nivelé le pointage d'un tir de la pointe dévié en supériorité numérique, les partisans ont cru le Rocket allait tenir son bout dans cette confrontation.

 

Mais les visiteurs ont plutôt pris l'ascendant du match par la suite et ils ont ajouté deux buts (Will Lockwood et Lane Pederson) avant le deuxième entracte. Les Canucks ont ainsi pris leur revanche, eux qui avaient baissé pavillon contre Laval la semaine dernière.

 

Le but de Lockwood a retenu l'attention d'une partie de la foule pour une raison particulière. Durant la punition de Mitchell Stephens, Lockwood a hurlé un mot à quatre lettres qui a retenti jusque dans les hauteurs de la galerie de presse. Il a toutefois pu se reprendre quelques secondes plus tard.

 

« Les punitions ont encore coulé notre équipe, ça enlève notre élan et notre intensité », a ciblé Martel qui s'en voulait d'avoir raté sa chance sur une échappée en troisième période. 

 

Quant au but de Pederson, il s'est beaucoup trop facilement faufilé entre Alex Green et Trudeau qui renouait avec l'action après une absence de près d'un mois.

 

Si l'on peut trouver une bonne nouvelle dans cette rencontre, c'est que le gardien Cayden Primeau a été solide dans les circonstances. Il n'était pas à blâmer sur les buts et il a sauvé les meubles à quelques reprises.

 

« Je crois qu'ils voulaient un peu plus la victoire que nous cette fois. On s'est mis dans le trouble, encore, avec les punitions, même si c'était un peu mieux », a confié Primeau.  

 

Notons aussi que le Rocket doit se débrouiller sans quelques blessés d'envergure dont Alex Belzile, Gabriel Bourque et Nate Schnarr. Mattias Norlinder est également sur la touche tandis que Tory Dello était malade.

 

Ce bilan médical faisait en sorte que seulement deux attaquants du Rocket mesuraient six pieds ou plus. Une statistique qui était loin d'impressionner les recruteurs autour de nous.