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Cayden Primeau dit non aux Thunderbirds

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LAVAL – Le Rocket en devait une aux Thunderbirds de Springfield. Plus maintenant.

Quatre mois après avoir été éliminé en sept matchs par le club du Massachusetts en finale de l'Est, le club-école du Canadien a réglé ses comptes mercredi soir en l'emportant par la marque de 2-0 à la Place Bell, signant au passage son premier gain à son troisième match de la campagne.

Gabriel Bourque, qui a marqué un but dans chacune des rencontres du Rocket jusqu'à maintenant, a assouvi la vengeance des siens au début du dernier tiers en trompant le gardien des Thunderbirds Joel Hofer d'un impitoyable lancer des poignets dans le coin supérieur gauche à la suite d'une habile mise en scène d'Otto Leskinen en entrée de zone.

« Je me sens bien sur la glace. Le gars se donnent de façon incroyable et ça me donne des opportunités. C'est le fun », a modestement commenté Bourque après le gain des siens, confirmé par un but de Tory Dello dans un filet désert.

Devant la cage lavalloise, Cayden Primeau a repoussé chacun des 34 tirs de la visite pour signer son neuvième jeu blanc en carrière dans la Ligue américaine. L'espoir du Tricolore a notamment dit non à aux assauts des Thunderbirds en toute fin de rencontre, alors qu'ils profitaient d'un jeu de puissance.

« On voulait jouer un 60 minutes complet et je pense que c'est ce qu'on a fait. C'est une bonne équipe [les Thunderbirds] et ça fait du bien de signer cette première victoire. »

« Nos défenseurs ont été solides et on a bloqué beaucoup de lancers. Ils (les Tunderbirds) ont eu un peu de temps dans notre zone, mais pour la plupart des présences, on les a gardés à l'extérieur, on ne les a pas laissés pénétrer dans l'enclave », se satisfaisait quant à lui l'entraîneur-chef Jean-François Houle au terme de la rencontre.

Une frousse pour Primeau

Victime d'une collision avec l'ancien espoir du Canadien Will Bitten en deuxième période, alors que ce dernier convergeait vers son filet, Primeau a momentanément été ébranlé par celle-ci, mais a assuré avoir vite retrouvé ses esprits.

« Bitten est ce genre de joueur, alors il faut toujours rester alerte. Mais le hockey c'est le hockey, tout le monde se bat et des choses comme ça arrivent », a minimisé l'étoile de la rencontre.

Son entraîneur, lui, était un peu moins diplomate.

« Je n'étais pas trop content et j'ai trouvé qu'il est allé au filet assez agressif. C'est en début d'année et des fois, ces jeux-là, les arbitres ne regardent pas trop trop. »

Le Rocket jouera ses deux prochains matchs sur la route, rendant d'abord visite vendredi à son ancien capitaine Xavier Ouellet, qui évolue désormais avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton. Le lendemain, les Lavallois feront escale à Bridgeport pour y affronter les Islanders.

Teasdale attend son tour

Pendant que la jeune relève du Canadien obtient de premières occasions de se faire valoir dans l'uniforme du Rocket – Xavier Simoneau et Jan Mysak ont notamment amorcé la rencontre sur le quatrième trio avec le joueur à l'essai Pierrick Dubé –, l'attaquant québécois Joël Teasdale attend quant à lui son tour, victime de la profondeur offensive du club-école.

N'ayant joué aucun match préparatoire avec le Canadien avant d'être retranché, le Québécois de 23 ans qui en est à sa troisième saison dans l'organisation n'a toujours pas brisé la glace dans la Ligue américaine cette année et a été rayé de la formation de Jean-François Houle pour la troisième fois mardi soir.

« Dans la conversation que j'ai eue avec Joël, je lui ai dit de juste de rester patient », justifiait Houle en matinée, alors qu'il a présentement 16 attaquants à sa disposition.

« En début d'année dans la Ligue américaine, on a plusieurs joueurs. L'année passée on a échangé [Jake] Lucchini à cause qu'on était dans cette situation-là et on sait que Lucchini va très bien là-bas à Belleville (le club-école des Sénateurs d'Ottawa, NDLR). On veut être patient, ils vont jouer, tous les joueurs vont jouer durant l'année. C'est juste qu'au début de l'année, c'est un peu plus dur de faire rentrer tout le monde. Je suis sûr que Joël, quand il va avoir la chance de rentrer, il va bien jouer. »