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« Elle est dure à digérer » - Jean-François Houle

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Le résultat est certes crève-coeur pour le Rocket de Laval qui a vu ses chances de participer aux séries dans la Ligue américaine anéantie dans un revers de 3 à 2 contre les Senators à Belleville

Aux commandes 2 à 1 avec moins de sept minutes à faire à la troisième période, une pénalité à Mitchell Stephens pour avoir envoyé la rondelle dans les gradins a offert l'avantage numérique dont avaient besoin les Senators pour niveler la marque par l'entremise d'Egor Sokolov. Le mal était fait pour la suite. Avec la victoire à la portée et la possibilité de jouer sa place en séries devant ses partisans samedi, le résultat est douloureux chez le club-école des Canadiens. 

« Elle est dure à digérer. Je pense qu'on jouait un bon match. Nous avions l'avance presque tout le match, mais nous avons pris trop punitions qui nous ont coûté le match. Les gars ont donné un bon effort », a souligné l'entraîneur-chef du Rocket Jean-François Houle au micro de notre collègue Stéphane Leroux dans son point de presse d'après-match à Belleville. 

« Il n'y a rien qui me déçoit comme je trouve que les gars ont bien travaillé, mais c'est trop de punitions pour un match important », a-t-il enchaîné.

Réduire cette défaite à la pénalité de Stephens en fin de rencontre n'est pas une option dans la chambre du Rocket. Ce jeu aurait pu arriver à n'importe qui et selon les principaux intéressés, l'équipe a joué avec le feu et s'est brûlée en écopant de trop de pénalités dans cette rencontre. 

« Six punitions, c'est trop dans un match important. Il faut contrôler nos bâtons. C'est trop de punitions », a martelé Houle.

« Il essayait de sortir la rondelle et c'était sur un hors-jeu en plus. Ça aurait pu être un hors-jeu. Ça fait partie du hockey. C'est sûr que Stephens se sent mal, mais ce n'est pas juste Stephens, il y a eu six punitions », a-t-il ajouté. 

« On est une équipe. Peu importe qui prend la pénalité, ça va à l'équipe. Ça se passe tellement vite, il a essayé de dégager la rondelle. On ne savait pas s'il était dans la zone ou pas. C'est niaiseux, mais c'est ce qui est arrivé », a soutenu pour sa part le défenseur Tobie Paquette-Bisson.

Le Rocket rate ainsi les séries pour la première fois en trois ans. Avec plusieurs jeunes au sein de la formation, il fallait s'attendre selon les vétérans à une période d'adaptation. Certains faux pas ont été commis au cours de la campagne et le bagage d'expérience se remplit peu à peu. 

« Notre année a été un peu en montagnes-russes. La constance, c'est ce qui nous a fait un peu mal. On s'est infligé le tout en perdant à Cleveland l'autre fin de semaine. Il y a plein de défaites qu'on n'aurait pas dû avoir et nous aurions eu une bonne place dans les séries », a analysé Paquette-Bisson.

« Ça fait mal. Nous avons travaillé fort toute l'année pour revenir au classement avec le début de saison que nous avons connu. Je suis fier des gars, ils ont travaillé fort. À deux matchs de la fin de la saison, ça fait mal », a affirmé Gabriel Bourque.

Il reste un match à la saison du Rocket, samedi, devant ses partisans à la Place Bell contre ces mêmes Senators. Même si le sort est joué, le pilote de l'équipe se fait rassurant quant à l'effort qu'il s'attend à voir ses joueurs déployer. 

« Il faut jouer avec fierté devant nos partisans qui nous ont supportés toute l'année. C'est ce que nos joueurs comptent faire », a conclu Houle en point de presse.