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Les Maple Leafs prennent la route avec une autre occasion d'en finir

Morgan Rielly et Andrei Vasilevskiy Morgan Rielly et Andrei Vasilevskiy - PC
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Sheldon Keefe et ses joueurs étaient sur le point de se diriger vers l'aéroport et de monter à bord d'un avion qu'ils auraient préféré voir rester sur le tarmac.

Vingt-quatre heures plus tôt, les Maple Leafs de Toronto venaient de laisser filer une occasion d'éliminer le Lightning de Tampa Bay au premier tour des séries de la LNH.

Des thèmes familiers ont empêché les Maple Leafs de sortir à nouveau d'une génération de tourments en séries et d'une réputation d'équipe incapable d'éliminer un adversaire dans les câbles.

Les Torontois ont glissé à 0-10 lorsqu'ils ont l'occasion d'éliminer une équipe pendant l'ère Auston Matthews-Mitch Marner. Le Lightning a effacé un retard en début de match et il a résisté à une poussée tardive des Maple Leafs pour l'emporter 4-2 et forcer un sixième affrontement.

Maintenant, les Maple Leafs prennent une fois de plus la route pour chasser leurs démons en éliminatoires, incluant une séquence de six séries perdues depuis 2017, une avance de 3-1 échappée en 2021, une incapacité à passer au tour suivant depuis 2004 et une disette de 55 ans sans coupe Stanley.

Keefe, qui est entraîneur-chef de l'équipe depuis quatre ans, était toutefois encouragé par l'énergie de ses joueurs lors d'une journée qu'ils souhaitaient passer à célébrer une victoire dont la formation torontoise n'a pas goûté depuis près de deux décennies.

« Avant d'entrer dans une réunion, tu as toujours une assez bonne idée de la situation du groupe en fonction du volume, de l'énergie et des discussions dans le vestiaire, a expliqué Keefe vendredi, à propos de la scène au centre d'entraînement du club avant ce voyage vers le sud. C'était dynamique, donc c'est un très bon signe.

« C'est de nous assurer que nous sommes dans le bon état d'esprit et de reconnaître que nous avons encore une excellente occasion ici de gagner une série. »

Les Maple Leafs ont encore deux tentatives, mais une ville et des partisans qui ont vu des effondrements épiques par le passé se sont réveillés avec un sentiment inconfortable après que la première des trois occasions se soit évaporée, jeudi soir.

« Nous avons une autre chance d'en finir, a dit l'ailier Calle Jarnkrok. Nous nous sentons bien. Nous ne leur avons pas encore montré de notre meilleur hockey. »

Les Maple Leafs ont eu tendance à être prudents plutôt que de plonger tête première contre le Lightning, qui a battu les Torontois en sept duels l'an dernier, en route vers une troisième apparition de suite en finale de la Coupe Stanley.

Les Maple Leafs ont connu de grosses poussées lors des matchs 3, 4 et 5, mais ils n'ont pas été capables de trouver une formule gagnante sur trois périodes.

« Le match se construit pendant 60 minutes au fur et à mesure que la situation se présente, car le temps commence à s'écouler, a affirmé le capitaine John Tavares. L'urgence se fait sentir des deux côtés, mais nous voulons sans aucun doute sortir et prendre le contrôle du match. »

Quelques clés pour les Maple Leafs seront de mieux sortir de la zone pour éviter la pression du Lightning, puis de trouver un moyen de traverser la zone neutre pour amorcer le jeu cyclique en fond de territoire.

Le Lightning a bien sûr son mot à dire pour le sixième match prévu samedi, au Amalie Arena.

« Faire les jeux lorsqu'ils sont là, patiner sans la rondelle, donner des options et des premières passes, a analysé Tavares. Surtout quand les gars sont sous pression, que ce soit nos défenseurs ou quand la rondelle est sur le long des bandes. Cette exécution aide à les ralentir et ça nous permet de faire progresser notre jeu jusque dans leur zone. »

Les Maple Leafs auraient volontiers pris une avance de 3-2 dans la série lorsque la rondelle est tombée pour le premier match, après avoir été écrasés et après avoir tiré de l'arrière lors des matchs 3 et 4.

« Nous nous sommes placés dans une bonne position, a dit Keefe. Les gars le reconnaissent. En fonction de leur humeur, il y a de l'excitation à prendre la route et à revenir sur la patinoire. »

Les Torontois sauront bientôt si ces bonnes ondes veulent dire quelque chose.