Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Kharun s'offre le 2e chrono; Marchand et son pari fou

Publié
Mise à jour

Suivez les Jeux olympiques de Paris en direct dans notre environnement multiplex au RDS.ca - Suivez l'épreuve de judo en direct à RDS.

TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Ilya Kharun s'est qualifié pour les demi-finales du 200 m papillon après avoir fini premier de sa vague, et deuxième au total, avec un chrono de 1:54.06, mardi aux Jeux olympiques de Paris.

Le Montréalais de 19 ans participera à la prochaine ronde en compagnie de 15 adversaires, plus tard mardi. Les huit nageurs les plus rapides seront de la finale de mercredi.

Kharun n'a concédé qu'un dixième de seconde au Hongrois Kristof Milak, détenteur du record du monde pour cette épreuve.

Mac Neil abandonne une épreuve

La Canadienne Maggie Mac Neil s'est qualifiée difficilement pour la demi-finale au 100 m nage libre, mais elle a décidé d'abandonner cette épreuve pour se concentrer sur le relais.

Son temps de 54,16 lui avait conféré le 16e et dernier rang donnant accès à la prochaine ronde.

Josh Liendo en a aussi fait assez au 100 m libre en se classant avec le 10e meilleur temps (48,34), contrairement à Yuri Kisil.

Par ailleurs lors de la dernière épreuve de la matinée à La Défense Arena, les Canadiens ont conclu au 14e rang de la qualification au 4 x 200 m nage libre, étant exclus de la finale.

Le Canada balayé en trois manches

Les volleyeurs français, tenants du titre, ont assuré leur présence en quarts de finale du tournoi olympique grâce à leur victoire aux dépens des Canadiens 3 manches à 0 (25-20, 25-21, 25-17), mardi à l'Arena Paris Sud.

Les Bleus, avec cinq points, sont deuxièmes du groupe B derrière la Slovénie, qui en compte un de plus. Ni la Serbie (3e) ni le Canada (4e) ne peuvent leur contester un des deux premières places, directement qualificatives, avant la dernière journée.

Ledecky survole le 1500 m

La légende américaine du demi-fond Katie Ledecky a survolé mardi les séries du 1500 m nage libre des JO de Paris, et briguera en finale son deuxième or consécutif sur la distance et le huitième au total.

En 15 min 47 sec 43, la nageuse de 27 ans a nettement devancé la championne du monde 2024, l'Italienne Simona Quadarella, en 15 min 51 sec 19, et la Française Anastasiia Kirpichnikova (15:52.46).

Détentrice des 19 meilleurs chronos de l'histoire sur 1500 m, Katie Ledecky peut devenir mercredi soir la deuxième femme la plus titrée dans les tablettes olympiques derrière la gymnaste soviétique Larissa Latynina (9 médailles d'or).

Attendue jeudi sur le relais 4x200 m, même si les Australiennes paraissent largement favorites, l'Américaine enchaînera vendredi avec les séries du 800 m, la distance qui l'avait révélée aux JO 2012 de Londres à seulement 15 ans.

Elle y chassera un quatrième or olympique consécutif, une performance seulement réussie par l'icône Michael Phelps, forte des 29 meilleurs chronos de l'histoire sur la distance.

Alexy domine, Popovici au ralenti

L'Américain Jack Alexy a dominé mardi les séries du 100 m nage libre des JO 2024, alors que les grands favoris David Popovici et surtout Pan Zhanle se sont qualifiés au ralenti pour les demi-finales.

À 21 ans, Alexy a bouclé l'aller-retour en 47 sec 57 devant le Français Maxime Grousset (47 sec 70) et le Roumain David Popovici (47 sec 92), sacré lundi soir champion olympique du 200 m nage libre.

Aux côtés de son coéquipier Chris Guiliano (8e temps en 48 sec 25), le jeune sprinteur avait devancé lors des sélections américaines en juin le tenant du titre Caeleb Dressel, le boutant hors de l'épreuve reine des JO. 

Parmi les favoris, le Chinois Pan Zhanle, champion du monde en février dernier à Doha, a lui signé un inhabituel 13e temps en 48 sec 40, soit 1 sec 60/100e de plus que son record du monde, alors qu'il avait établi un nouveau record olympique samedi lors du relais 4x100 m (46 sec 92).

Après sa première médaille d'or lundi soir sur 200 m et une probable courte nuit, David Popovici - le seul sprinter sous les 47 sec avec Pan - a lui nagé plus d'une seconde plus lentement que sa marque de référence.

Derrière les deux jeunes nageurs de 19 ans, l'Australien Kyle Chalmers, champion olympique en 2016 à Rio et médaillé d'argent sur la distance à Tokyo, a signé le 6e temps en 48 sec 07.

Léon Marchand et son pari fou

Léon Marchand a réussi mardi les premières étapes de son pari le plus fou – doubler 200 m papillon et 200 m brasse – aux JO de Paris, en se qualifiant pour les demi-finales sur ces deux distances.

Acclamé comme s'il abordait une finale, le tout frais champion olympique du 400 m quatre nages a d'abord plongé à 5 h 12 (heure de Montréal) sur 200 m papillon, la première de ses quatre courses du jour, bouclant la distance en 1 min 55 sec 26 (6e chrono).

Le recordman du monde et champion olympique en titre, le Hongrois Kristof Milak, a dominé les séries en 1 min 53 sec 92, améliorant sa meilleure marque annuelle malgré les mystères entourant son assiduité à l'entraînement ces derniers mois.

L'énorme surprise est venue de l'élimination du champion du monde 2024 et meilleur performeur de l'année, le Japonais Tomoru Honda, 22e chrono en 1 min 57 sec 30, très loin de ses références.

Léon Marchand est aussitôt parti récupérer, pour à peine une heure: à 7 h 15, il s'est élancé dans la dernière série du 200 m brasse aux côtés de son principal rival annoncé, le Chinois Qin Haiyang.

Sous les vivats rythmant chaque coup de bras, il s'en est tiré en 2 min 09 sec 55, 3e chrono derrière le Sud-Coréen Sung Jae Cho (2:09.45) et l'Australien Zac Stubblety-Cook (2:09.49). Qin Haiyang n'a signé que le 15e temps, en 2 min 10 sec 98.

« C'est un très grand challenge, probablement plus grand que n'importe quel défi que Michael Phelps a dû affronter, parce qu'il faut faire deux courses, trois fois de suite (séries, demies et finales, NDLR). C'est très difficile », avait expliqué mi-juillet Bob Bowman, le coach du Français, qui a aussi entraîné la légende américaine.

Le défi de Marchand consiste donc à enchaîner six courses individuelles en deux jours, au risque que cet appétit lui coûte une voire deux chances de titres, s'il aborde très émoussé jeudi le 200 m quatre nages – dont il est double champion du monde (2022, 2023).

Les demi-finales du 200 m papillon sont programmées à 14 h 42 et celles du 200 m brasse à 15 h 47, un enchaînement que Marchand avait testé et validé lors des championnats de France en juin.

Si le défi est inédit chez les hommes, l'Américaine Katie Ledecky avait enchaîné deux finales olympiques en une heure aux JO de Tokyo en 2021: elle avait surmonté sa déception sur 200 m (5e) pour glaner la première médaille d'or de l'histoire des Jeux sur 1500 m.

Ses deux courses étaient cependant dans la même nage, le crawl, alors que personne n'avait, avant Marchand, cumulé en compétition deux spécialités aussi différentes que la brasse et le papillon.

La légende Sjöström domine les séries du 100 m

La légende du sprint Sarah Sjöström, qui dispute ses cinquièmes JO et envisageait initialement de se limiter au 50 m nage libre, a dominé mardi matin les séries du 100 m nage libre.

La Suédoise de 30 ans, qui détient depuis 2017 le record du monde de la distance (51 sec 71) a bouclé l'aller-retour en 52 sec 99.

Habituée des podiums internationaux, la Hongkongaise Siobhan Haughey signe le 2e temps en 53 sec 02, alors que la Néerlandaise Marrit Steenbergen, titrée aux Mondiaux de Doha en février, termine en 53 sec 22 (4e).

L'Australienne Mollie O'Callaghan, double championne du monde de la distance (2022, 2023) et sacrée lundi soir sur le 200 m nage libre des Jeux, n'a paru accélérer que dans les 25 derniers mètres, terminant en 53 sec 27 (5e temps).