L'Espagne, le dernier test du Canada avant les quarts
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Pour l'entraîneur du Canada, l'Espagnol Jordi Fernandez, le match de vendredi face à l'Espagne, en basketball masculin, est simplement un match de plus au tournoi des JO de Paris.
Le Canada va ainsi conclure la phase de groupe au Stade Pierre-Mauroy, à compter de 11 h 15.
Le pays mène le groupe A avec une fiche de 2-0.
Le Canada a battu l'Australie 93-83 mardi et en vertu d'autres résultats, le club a obtenu sa place en quarts de finale.
« C'est juste un autre match pour moi, a dit Fernandez, au sujet de vendredi. J'ai beaucoup de respect pour l'Espagne, mais en fin de compte, c'est un rival. Nous sommes ici pour rendre fiers tous les Canadiens. »
Le Canada a battu l'Espagne (1-1) à la Coupe du monde l'année dernière, méritant ainsi une place aux Jeux olympiques de Paris.
Les Canadiens ont fini troisièmes à cette Coupe du monde, quelques mois après que Fernandez ait pris les rênes du club.
Le Canada est classé septième au monde, cinq rangs derrière l'Espagne.
« Ils vont nous donner le meilleur d'eux-mêmes et nous devons être prêts », a dit RJ Barrett, le deuxième meilleur pointeur de la compétition olympique (23,5 points par match).
Le Canada s'est imposé 86-79 contre la Grèce (0-2), puis 93-83 contre l'Australie (1-1).
« Nous devons mieux démarrer les matchs et saisir plus de rebonds, a fait valoir Dillon Brooks. Nous sommes un groupe de petite taille et il faut aller chercher les rebonds.
« Nous devons tous y travailler, pour qu'on puisse avoir de vives relances en attaque. »
« Un de nos points forts est le partage du ballon, a t-il poursuivi. Nous nous faisons confiance et nous aimons jouer les uns avec les autres. »
L'Espagne offre une précision de tir, des passes bien avisées et un fort gabarit près du panier, notamment grâce à Santi Aldama.
Le centre de 6 pi 11 po a récolté en moyenne 23,0 points et 8,5 rebonds par match.
La pression appliquée en défense est également une force pour la feuille d'érable.
« Nous n'étions pas habitués à autant de robustesse et de proximité du couvreur, a dit l'entraîneur-chef de l'Australie, Brian Goorjian, à propos des Canadiens. Beaucoup de leurs gars arrivent sans tarder sur le porteur du ballon. C'est ce qui a fait la différence. »