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RÉSULTATS

Pierre-Luc Poulin quittera Paris avec le sourire

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TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Pierre-Luc Poulin et Simon McTavish n'ont pas atteint leur objectif d'être de la finale A du K-2 500 m, sauf qu'ils jugent que leur séjour olympique se termine d'une belle façon. Vendredi, le duo a conclu la finale B au deuxième rang, bon pour la dixième place au classement final.

L'Ontarienne Katie Vincent et la Néo-Écossaise Sloan MacKenzie ont offert au Canada une médaille de bronze au C-2 500 m. Le même duo avait également fini troisième aux Championnats du monde l'an dernier. Rappelons que Vincent était montée sur la troisième marche du podium à cette même épreuve, aux Jeux olympiques de Tokyo en compagnie de Laurence Vincent-Lapointe.

Provisoirement deuxièmes derrières les Chinoises, Vincent et Mackenzie n'ont pu résister à la spectaculaire remontée des Ukrainiennes, qui sont passées de la cinquième à la deuxième place dans les 200 derniers mètres.

À la sortie du bassin du Stade nautique de Vaires-sur-Marne, Pierre-Luc Poulin avait un ton plus enjoué que la veille après l'élimination canadienne en demi-finale du K-4 500 m.

« On est très contents de cette course-là, même si on visait la finale A. Nous étions neuvièmes aux Championnats du monde l'an dernier, mais c'est un bateau par pays, tandis qu'ici, il peut y en avoir deux, alors nous voulions aller chercher la finale A, car c'était un peu plus dur. La finale B met un terme à notre campagne olympique et nous voulions vraiment, mais vraiment faire une belle course et je pense qu'on a réussi. Nous sommes contents de notre performance! » a expliqué le Québécois qui avait fini sixième avec McTavish, plus tôt, dans la demi-finale.

L'athlète de Lac-Beauport a rappelé la pression qu'il s'est mise sur les épaules dans le dernier cycle olympique. Une fois en finale B, celle-ci a été remplacée par le plaisir de pagayer.

« C'est ça qui nous a donné de l'énergie et permis de faire une bonne course comme ça. »

On a demandé aux deux coéquipiers quelle est la qualité qu'ils apprécient chez l'autre.

« Nous avons un parcours semblable. Nous avons tous les deux 28 ans, on comprend notre expérience sportive et cela nous rapproche et rend le lien encore plus fort », a analysé McTavish.

Poulin, lui, a vanté les qualités physiques de son partenaire.

« Simon, c'est un moteur intuable. Il est toujours là, il a toujours de l'énergie et il va toujours trouver une solution en fin de course. J'ai confiance et je sais qu'il me permet de ramer le mieux que je peux. C'est lui derrière moi qui va me permettre d'avoir la bonne technique et ce niveau de confiance. C'est le petit extra de plus que ça prend. »

Une journée plus tôt, les deux athlètes, ainsi que Laurent Lavigne et Nicholas Matveev avaient raté leur place en finale du K-4 500 m par 3 centièmes de secondes.

Les kayakistes canadiens ont revu la vidéo de leur fin de course du K-4 500 m de jeudi dans laquelle on remarque que le premier dans le bateau, Nicholas Mateev, cesse de payer tout juste avant la ligne d'arrivée.

« On est dans le fond et en acide lactique. C'est un coup de rame et ça se peut que ce soit le coup de rame qui nous a coûté la finale. Ça se peut aussi que non. On ne le saura jamais, mais une chose est certaine : Nic et celui à l'avant du bateau ukrainien ont arrêté de ramer à peu près en même temps. [...] Ça reste la performance que nous avons donnée et reste qu'il nous manquait 3 centièmes », a indiqué Poulin.

Le kayakiste aime son sport, mais il compte se reposer et ensuite réfléchir pour la suite des choses.

« Je suis vraiment content des Jeux que j'ai faits, surtout dans l'aspect mental. Physiquement, je sais que j'étais aussi prêt, mais si j'ai pris un chemin différent pour m'y rendre. J'ai vraiment eu un plaisir énorme cette semaine, j'ai apprécié les Jeux et à chaque fois que j'étais sur l'eau, j'ai apprécié ce qu'il y avait autour de moi. Voir des estrades s'enchanter comme ça chaque matin, ça faisait chaud au cœur. Voir ma famille aussi, c'était une semaine vraiment spéciale que je vais me rappeler toute ma vie. »