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Kylian Mbappé réitère sa confiance envers Paul Pogba

Kylian Mbappé - PC
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« Je préfère faire confiance à la parole d'un coéquipier », a expliqué Kylian Mbappé, indirectement impliqué dans l'affaire Paul Pogba, qui l'a « appelé » et lui « a donné sa version des faits », a-t-il précisé lundi en conférence de presse.

Cible de tentatives d'extorsion se chiffrant en millions d'euros, Paul Pogba se retrouve au cœur d'une rocambolesque affaire. Le nom de la vedette du football français Kylian Mbappé apparaît à son corps défendant dans le dossier, Paul Pogba ayant expliqué aux enquêteurs que « ses maîtres chanteurs voulaient le discréditer en diffusant des messages dans lesquels il aurait demandé à un marabout de son entourage familial de jeter un sort » à l'attaquant du PSG, ce qu'il dément.

« C'est sa parole contre celle de son frère (Mathias), je vais faire confiance à sa parole, dans l'intérêt de l'équipe de France », a ajouté Mbappé, qui s'exprimait avant le match de Ligue des champions contre la Juventus Turin, mardi (21h00).

« Je vais voir comment se passe, mais je suis assez détaché de tout ça », a-t-il commenté.

Interrogé pour savoir si cette affaire pouvait détériorer ses rapports avec Paul Pogba, Mbappé a répondu: « Non. Au jour d'aujourd'hui, je préfère faire confiance à la parole d'un coéquipier, il m'a appelé et m'a donné sa version des faits. »

Mbappé « ne montre aucun signe d'agacement ou d'inquiétude », avait assuré mardi dernier l'entraîneur du PSG Christophe Galtier.  

Lors d'une seconde audition auprès des enquêteurs, Paul Pogba a démenti avoir embauché un marabout pour jeter un sort à Mbappé, selon France Info.

Le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire sur les extorsions dénoncées par la star de l'équipe de France de football et de la Juventus Turin.

Selon de précédentes informations de France Info, confirmées à l'AFP par une source proche du dossier, Paul Pogba avait confié aux enquêteurs, lors d'une première audition, avoir été piégé par des amis d'enfance et deux hommes encagoulés, armés de fusils d'assaut, lui reprochant de ne pas les avoir aidés financièrement. Une somme de 13 millions d'euros lui aurait été réclamée, et il assure avoir versé 100.000 euros. 

Parmi les suspects, il affirme avoir reconnu son frère aîné Mathias.