Samuel Piette joue un rôle clé avec le CF Montréal

Les entraîneurs du CF Montréal sont différents, certains joueurs sont nouveaux, mais le rôle du milieu de terrain Samuel Piette lui, n'a pas changé.

Sous le soleil de la Floride, loin du froid de l'hiver québécois, les joueurs du CFM peuvent non seulement travailler, mais aussi apprendre à se connaître en dehors du terrain.

 « On peut jouer au volleyball de plage, jongler, faire une marche. Des trucs que tu fais en équipe, mais à Montréal chacun retourne chez soi, alors on n'a pas le temps de développer des liens avec des joueurs que tu connais moins. On mange trois fois par jour ensemble, on se déplace ensemble, dans les temps morts les gars sont ensemble. Pour améliorer notre niveau cohésion et la chimie, c'est le bon endroit pour le faire. »

Forger un esprit de famille est d'autant plus essentiel cette année avec les changements au niveau du personnel technique et de l'effectif. En ce sens, l'apport de Piette est primordial.

« Mon rôle ne change pas. Je suis un vétéran de l'équipe, un gars de la place. Si je peux aider les autres joueurs, le staff à s'acclimater et à s'installer à Montréal, je le fais avec plaisir. Dans le vestiaire, aider les autres. C'est naturel, pas une corvée. »

Piette va amorcer une septième saison dans l'uniforme bleu-blanc-noir. Il va jouer pour un sixième entraîneur-chef différent. Tous les autres lui ont fait confiance, mais son temps de jeu diminue un peu plus chaque saison. Il n'a pas franchi la barre des 2000 minutes de jeu depuis 2019.

« En début d'année, tu veux jouer tous les matchs et tu sais que la barre des 2000 minutes est atteignable. Sous Rémi Garde en 2018, j'ai joué 3 000 minutes. J'aimerais avoir une saison pareille, mais des fois il y a des trucs qui arrivent comme des blessures.»

« Je pense que je suis important sur le terrain et dans le vestiaire. Je veux amener mon expérience et faire profiter de mon foot. »

À 28 ans, Samuel Piette apprécie vraiment son rôle de mentor. Il prend plaisir à aider entre autres les nombreux jeunes Québécois qui poussent pour faire leur place, même si certains se battent pour les mêmes minutes de jeu que lui en milieu de terrain.