Manchester City voit ses rivaux Arsenal et Liverpool s'effondrer
Londres, Royaume-Uni - La course au titre a connu un développement inattendu avec les glissades d'Arsenal et de Liverpool, battus respectivement 2-0 contre Aston Villa et 1-0 contre Crystal Palace, dimanche, pour le plus grand bonheur de Manchester City, meneur à six journées de la fin.
L'armada de Pep Guardiola a fait le travail samedi contre Luton (5-1) et a pu assister avec délectation aux contre-performances de ses deux rivaux, désormais deux points derrière elle et confrontés à un calendrier plus relevé.
Les « Citizens » peuvent rêver ouvertement d'un quatrième titre d'affilée en Premier League, ce qu'aucune équipe n'a pour l'heure réussi à accomplir.
Sur le papier, Manchester City dispose du calendrier le plus abordable d'ici la fin de saison, avec Tottenham pour adversaire le plus relevé.
Ses concurrents auront eux aussi à affronter les Spurs. Mais Arsenal devra en plus se coltiner Chelsea et Manchester United, tandis que Liverpool aura un derby contre Everton et un déplacement chez Aston Villa (4e), entre autres, à négocier.
Première défaite en 2024 pour Arsenal
Dimanche, les « Villans » d'Unai Emery, ancien entraîneur d'Arsenal, ont joué un vilain tour aux « Gunners », soufflés par deux buts dans les dix dernières minutes.
Leon Bailey, laissé seul au second poteau, a exploité un centre fort de Lucas Digne que la défense a laissé filer (84e). Puis Ollie Watkins a doublé la mise trois minutes plus tard en prenant le meilleur sur David Raya (87e).
Le gardien espagnol avait été sauvé plus tôt dans la partie par ses montants, d'abord sur un tir de Watkins repoussé par un poteau (39e), puis sur une frappe enroulée de Youri Tielemans contrariée par la barre transversale puis un poteau (62e).
Il s'agit de la cinquième défaite d'Arsenal cette saison en championnat, la première depuis celle concédée le 31 décembre à Fulham (2-1).
Liverpool a de son côté connu sa troisième de l'exercice, la première depuis octobre 2022 à domicile en Premier League. Et celle-ci tombe au pire moment.
« Quand il ne reste plus que six matches à disputer, ce n'est pas une position idéale. Nous allons continuer à nous battre, à pousser jusqu'au bout et nous verrons bien où cela nous mènera », a commenté le défenseur Andy Robertson sur Sky Sports.
En l'espace d'une semaine, les « Reds » ont concédé un match nul à Manchester United (2-2), pris une claque 3-0 contre l'Atalanta Bergame en quart de finale aller de Ligue Europa, et subi la loi de Palace, victorieux sur un but d'Eberechi Eze (14e, 0-1).
Piqués au vif, les « Reds » ont comme d'habitude mis le turbo pour renverser la partie, mais cette stratégie du chaos a failli virer au KO. Sans une intervention miraculeuse d'Andy Robertson, d'un tacle sur la ligne de but, Jean-Philippe Mateta aurait doublé la mise (18e).
Occasions gâchées
Le gardien de Crystal Palace, Dean Henderson, s'est distingué par des parades décisives sur un ciseau acrobatique de Luis Diaz (29e) et une frappe de près signée Darwin Nunez (55e).
Il a aussi été sauvé par la barre transversale sur une tentative de Wataru Endo (27e), par son défenseur Nathaniel Clyne devant Diogo Jota (73e) et par la maladresse de Curtis Jones, seul face à lui mais dont la frappe a dévissé (75e).
Mohamed Salah a eu la balle de l'égalisation au bout des pieds dans le temps additionnel mais un défenseur a contré (90e+1).
« Dans un autre jour, nous aurions pu voir les mêmes ballons rentrer et on parlerait d'une victoire 4-1, mais le football ne fonctionne pas comme ça », a résumé Jürgen Klopp auprès de la BBC, reconnaissant que son équipe n'était « pas totalement convaincue sur le terrain ».
Dans l'autre rencontre de l'après-midi, Fulham (12e, 42 pts) a fait du mal aux ambitions européennes de West Ham (8e, 48 pts), battu 2-0 dans son London Stadium.
Les « Hammers » sont relégués à deux points de Newcastle et Manchester United qui, en outre, ont disputé un match en moins qu'eux.