Angel Di Maria marque dans une victoire pour ses débuts avec Juventus
Angel Di Maria, buteur pour ses débuts en Serie A, et Dusan Vlahovic, auteur d'un doublé, ont parfaitement lancé la Juventus contre Sassuolo (3-0), lundi, en clôture de la 1re journée du championnat d'Italie.
L'Argentin, arrivé cet été du Paris SG, s'est présenté à son public avec une jolie volée pour ouvrir le score (26e). Puis le Serbe, pas en grande forme lors des matches de préparation, a retrouvé sa « grinta » pour doubler la mise sur un penalty qu'il a lui-même obtenu (43e).
Vlahovic s'est tout-à-fait rassuré en marquant de nouveau après la pause, servi par Di Maria (51e): il rejoint en tête du classement des buteurs Ante Rebic (AC Milan), le seul autre à avoir signé un doublé ce week-end.
Sassuolo n'a pourtant pas démérité avec paradoxalement davantage de possession de balle et plusieurs situations chaudes devant la cage de Mattia Perin, titulaire dans la cage bianconera en l'absence de Wojciech Szczesny, blessé.
Mais cette Juve était trop forte, bien décidée à éviter le départ manqué de la saison dernière qui l'avait empêchée de lutter pour le scudetto.
Seule mauvaise note pour Massimiliano Allegri: la sortie en grimaçant de Di Maria (66e), visiblement touché à la cuisse gauche.
Naples assomme Vérone, Osimhen pris pour cible
Naples, contraint de se réinventer sans Koulibaly, Insigne ni Mertens, a fait le spectacle sur le terrain de l'Hellas Vérone (5-2) lundi pour ses débuts en Serie A, dans une rencontre marquée par quelques insultes racistes visant Victor Osimhen.
Le buteur nigérian du Napoli a été, comme la saison dernière dans le même stade, la cible de cris racistes descendus du virage des ultras véronais après avoir marqué juste avant la pause, selon un photographe de l'AFP.
Pas de quoi déstabiliser Osimhen ni le Napoli, qui s'est découvert avec Khvicha Kvaratskhelia un remplaçant déjà efficace sur l'aile gauche orpheline de Lorenzo Insigne: le jeune Géorgien (21 ans) a lui aussi marqué et offert un but.
Comme lors de sa gifle initiale (1-4) contre l'équipe de Serie B Bari en Coupe d'Italie il y a une semaine, l'Hellas a pourtant marqué en premier par l'intermédiaire de Kevin Lasagna, 29e, et réussi à égaliser à la reprise grâce à Thomas Henry, 48e.
Mais l'ex-équipe d'Igor Tudor, désormais entraînée par Gabriele Cioffi, doit elle aussi repartir sans quelques joueurs clés, dont l'attaquant Giovanni Simeone attendu prochainement à Naples.
Naples a renversé la situation sur une tête de Kvaratskhelia (37e) puis une reprise d'Osimhen (45+3e), accueillie pendant quelques secondes par des cris racistes.
La saison dernière, pour des choeurs racistes visant déjà Osimhen et Kalidou Koulibaly, Vérone avait été condamné à disputer une rencontre avec un virage fermé.
Passée la frayeur de l'égalisation véronaise au retour des vestiaires, le Napoli s'est échappé grâce à Piotr Zielinski (55e), Stanislav Lobotka (65e) et Matteo Politano (79e).
« C'est important de bien commencer, parce qu'on a perdu des joueurs clés, de vrais leaders. C'est à nous de prendre les choses en main », s'est félicité Osimhen dans son entrevue post-match sur DAZN, où il n'a pas été interrogé sur les cris l'ayant visé.
La rencontre avait été précédée d'une minute de silence à la mémoire de l'ex-gardien de but Claudio Garella, champion d'Italie avec les deux équipes dans les années 1980.