Drogba : « Sur papier, ils sont meilleurs »
Impact dimanche, 25 oct. 2015. 21:50 vendredi, 26 avr. 2024. 18:23
« Ce sera très difficile! » 1:39
MONTRÉAL – Didier Drogba affrontait Toronto FC pour la première fois depuis son arrivée en MLS, dimanche, mais ce qu’il a vu du club de la Ville Reine lui suffit pour estimer que l’Impact en aura plein les bras lorsqu’il reverra son rival ontarien dans quelques jours pour le début des séries éliminatoires.
Montréal et Toronto disputeront un match de barrage jeudi à 19 h au Stade Saputo. Le gagnant du duel, qui sera présenté sur les ondes de RDS, passera directement en demi-finale de l’Association Est.
«Ça va être très, très, très difficile parce que sur papier, cette équipe est meilleure que la nôtre », a lancé Drogba après s’être occupé de l’attaque des siens dans une victoire de 2-1.
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« Pendant toute la saison, plus ou moins, ils ont été devant nous, a raisonné le prolifique attaquant. Ils ont de très grands joueurs. Mais on va essayer de faire de notre mieux pour passer ce match très important pour le club et la ville de Montréal. »
« Je laisse la place à vos commentaires, a répondu Laurent Ciman lorsqu’on lui a rapporté les propos de son coéquipier. C’est à vous de dire s’ils sont meilleurs sur papier. Moi, à partir du moment où je fais partie d’une équipe, je crois en elle. On a des joueurs de qualité. Si vous regardez notre charnière centrale, en partant de derrière jusque devant, je pense que c’est quand même pas mal point de vue expérience. »
Le Bleu-blanc-noir et les Reds se sont affrontés cinq fois, toutes compétitions confondues, depuis le début de la saison. Toronto a gagné à trois reprises alors que l’équipe locale a prévalu à chaque occasion.
« On s’attend à un match très difficile, ça c’est sûr, a répété l’entraîneur Mauro Biello. Ils vont être prêts. Il faut qu’on regarde les vidéos, qu’on ajuste certaines choses et qu’on se prépare comme il faut. »
« Je crois qu’on forme une bonne équipe, mais on est encore en construction. C’est ce que je peux dire à propos de ce groupe : il peut être encore meilleur », a laissé présager Nigel Reo-Coker.
Le milieu de terrain anglais, qui semble être tombé dans la fontaine de jouvence depuis l’arrivée de Drogba à Montréal, tient toutefois à passer un autre genre de message. À ceux qui croient que l’Impact (15-13-6, 51 points) peut regarder TFC (15-15-4, 49 points) de haut en raison du portrait offert par le classement final de la saison 2015, Reo-Coker propose d’arrêter de vivre dans le passé.
« Si vous pensez à notre mauvais début de saison et même à notre situation à la mi-parcours, finir au troisième rang est un bel accomplissement. Mais ça ne veut plus rien dire à partir d’aujourd’hui. Il faut regarder vers l’avant. Et qu’est-ce qu’il y a devant? Il y a un match de séries qu’on doit absolument gagner. Notre plan est d’atteindre la grande finale et d’ici à ce qu’on y soit, rien d’autre n’a d’importance. »
Et ça inclut l’identité du premier adversaire que l’Impact retrouvera sur son chemin. Quelle équipe sera avantagée par un deuxième duel aussi rapproché? La question est futile, croit NRC.
« Pour nous, ce n’est pas un facteur, insiste-t-il. Pour se rendre jusqu’au bout, il faudra affronter les meilleurs tôt ou tard de toute façon. »
« Ça ne change rien, approuve Ciman. On savait qu’il y avait cette possibilité. […] On joue à domicile, on a l’avantage, c’est ce qu’on voulait. Maintenant, ça va être un tout autre match qu’aujourd’hui. C’était la première fois qu’ils jouaient contre Didier. Maintenant, ils le connaissent un peu plus, alors je pense qu’ils vont lui laisser un peu moins d’espace. »
Le match de jeudi sera le premier duel éliminatoire présenté au Stade Saputo depuis l’entrée de l’Impact en MLS. En 2013, à sa seule autre présence du club en séries, la formation montréalaise avait perdu un match de barrage face au Dynamo à Houston.
« Ça va être quelque chose de spécial, prévoit Patrice Bernier. On est entrés par la grande porte et on veut démontrer que ce qu’on démontre depuis quelques matchs peut nous apporter très loin. »
« On est dans les séries et on sait que tout peut arriver. Ça commence maintenant, notre chemin pour la finale », entrevoit Mauro Biello avec optimisme.
