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Le temps des décisions approche pour Bev Priestman en vue des Jeux olympiques

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Le temps des décisions approche pour Bev Priestman en vue des Jeux olympiques de Paris, et le match du Canada contre le Mexique sera une autre occasion d'impressionner, mardi à Toronto.

Mais Priestman affirme que le véritable processus décisionnel viendra après ce camp, après avoir visionné les images et analysé les données avec son équipe d'entraîneurs. Et elle prendra également en compte la santé des joueuses.

« Je dois donc attendre, a déclaré l'entraîneuse-chef après une séance d'entraînement, lundi au BMO Field. Je dois attendre le plus longtemps possible pour finalement choisir la meilleure équipe possible pour représenter le Canada à ces Jeux olympiques.

« Et ce que je sais, c'est que je devrai faire des appels difficiles avec des joueuses incroyables qui feraient probablement partie de la formation d'autres pays. »

Priestman a reconnu qu'il s'agissait d'un bon problème à avoir. Mais ça ne rend pas les choses plus faciles pour autant.

« J'ai d'excellentes relations dans cette équipe et je me soucie de mes joueuses, en tant qu'êtres humains et athlètes. C'est toujours la partie la plus difficile du travail. »

Le Canada a jusqu'au 3 juillet pour nommer une formation de 18 joueuses et de 4 remplaçantes. Priestman a indiqué qu'elle s'attend à annoncer ses choix d'ici la fin du mois de juin pour que tout le monde sache à quoi s'attendre lors de la fenêtre internationale du 8 au 16 juillet, juste avant les Jeux.

Les Canadiennes, classées au neuvième rang mondial, amorceront la défense de leur titre olympique le 25 juillet contre la Nouvelle-Zélande (26e) à Saint-Étienne. Elles croiseront ensuite le fer avec la France (cinquième), le 28 juillet au même endroit, puis avec la Colombie (25e), le 31 juillet à Nice.

Il y a des décisions à prendre, tant sur la forme que sur la santé.

La joueuse de milieu de terrain Quinn (genou) et la défenseuse Sydney Collins (fracture d'une cheville) n'ont pas participé au camp. Et le Canada a une surabondance d'attaquantes.

« Parlez-moi de ça », a lancé Priestman.

Bien que Priestman ait tenté de retirer un peu de pression sur les joueuses en affirmant qu'une seule performance ne suffirait pas pour faire l'équipe ou être écarté, les décisions à venir demeurent importantes.

« J'ai l'impression qu'il y a un peu de nervosité, a déclaré l'attaquante Adriana Leon, dont le passage à Paris est assuré en tant que troisième meilleure buteuse de tous les temps chez les Canadiennes avec 40 buts. 

« Je pense que c'est normal étant donné ce qui s'annonce et que c'est le dernier camp avant Paris. Il y a donc eu un peu de nervosité et un peu d'énergie supplémentaire, d'excitation aussi. Tout le monde est toujours heureux de jouer à la maison. »

Les Canadiennes ont défait le Mexique 2-0 samedi au stade Saputo grâce à des buts de Leon et de Cloé Lacasse devant 15 319 partisans. Les Mexicaines sont 31es, mais troisièmes dans la CONCACAF derrière les États-Unis (quatrièmes) et le Canada.

Les représentantes de l'unifolié montrent une fiche de 23-2-3 contre le Mexique, mais n'avaient pas gagné lors de leurs deux derniers duels (0-1-1) avant celui de samedi.