Ismaël Koné fait tourner les têtes, qu'il soit en club ou en sélection nationale

TORONTO - Âgé de seulement 20 ans, Ismaël Koné fait sa marque, qu'il soit en club, à Watford, ou en sélection nationale.

Koné a fait étalage de sa vitesse et de sa puissance, mardi, dans une performance qui a fait tourner les têtes en milieu de terrain, en compagnie de Stephen Eustaquio et Jonathan Osorio, alors que le Canada a vaincu le Honduras 4-1 dans la Ligue des Nations de la CONCACAF.

« Il s'agit probablement de l'une des meilleures performances en milieu de terrain qui m'ait été donné de voir depuis que je suis ici », a déclaré le sélectionneur John Herdman.

Elle survient seulement à la 11e sélection de Koné et à son quatrième départ seulement au sein de l'équipe nationale.

Koné est aussi en train de gagner le coeur des partisans du Watford FC, en Angleterre, où il a signé un contrat de quatre ans et demi avec le club de deuxième division, après avoir participé aux trois matchs du Canada à la Coupe du monde, au Qatar.

Né en Côte d'Ivoire, Koné avait sept ans quand il est arrivé à Montréal. Il a signé un contrat professionnel avec le CF Montréal en août 2021. Il a effectué ses débuts en Ligue majeure de soccer en février 2022, disputant 25 rencontres.

Pour Koné, le transfert en Angleterre est une autre étape dans son ascension rapide.

« Je n'ai que 20 ans et je peux jouer sur la scène mondiale, avait-il déclaré au Qatar. C'est incroyable. Je n'avais pas de contrat professionnel il y a deux ans, mais voilà où j'en suis. »

« Koné est un toujours très intense, très physique », l'a louangé Eustaquio avant la rencontre de mardi.

Le Larin des beaux jours

Cyle Larin connaît lui aussi de bons moments, mais on parle davantage de renaissance dans son cas.

Après avoir vu son temps de jeu grandement diminué avec Besiktas, en Turquie, Larin a retrouvé la forme en Espagne, avec le Real Valladolid.

Le Canadien a marqué cinq buts en huit matchs dans la Liga espagnole.

L'Ontarien de 27 ans a poursuivi sur sa lancée en Ligue des Nations, marquant trois fois en deux matchs contre Curaçao et le Honduras. Il aurait pu en ajouter un quatrième, mais son penalty est passé au-dessus du filet dans la victoire de mardi.

« Quand il est venu à la Coupe du monde, il avait environ 100 minutes de jouées avec Besiktas en quatre mois, a dit Herdman. Ce n'est pas Cyla Larin. Ce n'était pas le même qu'on avait vu dans le parcours de qualification.

« Nous avions quelques joueurs qui n'étaient pas en rythme de match, si je puis dire, au Mondial. Mais il est de retour au sommet maintenant. (...) C'est un gars qui va nous aider à gagner cette compétition. »

Larin vient au premier rang de tous les temps chez les buteurs canadiens, avec 28 buts en 60 sélections.