MONTRÉAL - De son propre aveu, Louis-Philippe Simoneau connaît la pire saison de sa vie.

Malgré des performances en deçà de ses attentes, le botteur de précision des Carabins peut se consoler en se disant qu’il a encore la chance de se reprendre puisque son équipe disputera la demi-finale canadienne, samedi après-midi, en rendant visite aux Gryphons de l’Université de Guelph.

À sa deuxième année à l’Université de Montréal, le produit des Élans du Cégep Garneau n’a réussi que 13 de ses 21 tentatives de placement en saison régulière pour un pourcentage de 61,9 %. L’an dernier, il n’avait raté que quatre placements en 16 tentatives.

En éliminatoires, les problèmes de Simoneau ne se sont pas réglés. En demi-finale québécoise face au Vert & Or, l’étudiant-athlète a raté son botté de précision de 31 verges. À la Coupe Dunsmore, il a passé le ballon entre les poteaux à trois reprises alors qu’on lui a demandé de s’exécuter six fois.

« Je ne suis pas sorti de la manière que j’aurais voulu. Mais j’ai quand même réussi trois placements et un a frappé le poteau. Il faut que je continue à me pratiquer et ça va aller mieux », expliquait le numéro 18 des Bleus qui est toujours l’un des premiers à sauter sur le terrain lors des entraînements.

Simoneau a gardé la tête haute tout au long de la saison même si elle ne se déroulait pas comme il le voulait. Les mauvais moments lui ont permis d’acquérir de l’expérience qui lui servira dans le futur.

« Des fois ça se passe entre les deux oreilles. Lorsque je jouais collégial et avec Équipe Canada Junior, ma force était le mental. Cette année, ç’a été un peu plus difficile. J’ai essayé de faire sortir le meilleur de moi, mais ça n’a pas porté fruit. Je travaille et chaque jour je viens botter des ballons. Ça va débloquer, je ne suis pas inquiet », a-t-il ajouté, lui qui a été laissé de côté à une reprise cette saison.

Les Carabins auront besoin de leur botteur samedi après-midi pour engranger des points. Simoneau a mis sa mauvaise saison de côté et espère qu’il pourra terminer sur une bonne note. Considère-t-il qu'il en doit une à ses coéquipiers?

« C’est sûr que je veux rebondir et leur prouver que je suis encore là. Je vais faire de mon mieux et je suis sûr que ça va bien aller », a affirmé Simoneau qui est de nature très positive.

« À la fin de la journée, on est une des quatre équipes au Canada qui s'entraîne encore. Avec le groupe de joueurs, d’entraîneurs et tout l’encadrement au CEPSUM, on est parti et personne ne peut nous arrêter », s’est-il exclamé.