Texte tiré du site Bulletinsportif.ca consacré au sport étudiant.

Afin de lancer l’année 2021 de façon constructive, le Réseau du sport étudiant du Québec lance quatre nouveaux chantiers visant à s’attaquer à diverses problématiques d’inclusion qui touchent la société. Il s’agit là d’une démarche qui visera à consolider leurs actions en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

En novembre dernier, deux étudiantes de l’Université Concordia avaient interpellé le RSEQ sur les réseaux sociaux à propos de ce qu’elles considéraient comme un manque de leadership dans le dossier de la discrimination. Je m’étais également permis de poser des questions à ce sujet au nouveau président du conseil d’administration David Heurtel nommé en octobre.

Il s’agit donc d’une réponse de la part de Gustave Roël et de son équipe dont il faut saluer la volonté à saisir l’importance de l’enjeu. Rappelons que le C.A. du RSEQ est actuellement composé de 12 personnes dont trois femmes et une personne de couleur.

Le communiqué de presse émis se lit ainsi :

À noter qu’un appel d’offres sera lancé la semaine prochaine par le RSEQ qui souhaite ainsi être accompagné dans sa stratégie de consultation par une firme spécialisée dans ce domaine. L’objectif est de mettre en oeuvre les chantiers à partir de la mi-mars.

Les quatre chantiers ciblés, le racisme, la place des femmes, la participation des personnes ayant une limitation fonctionnelle et l’inclusion des communautés LGBTQ+ ont certainement tous leurs particularités propres.

« Nous souhaitons un processus ouvert et transparent », annonce le pdg du RSEQ Gustave Roël. « Nous voulons mettre en place les moyens pour permettre à tous les intervenants qui le souhaiteront de déposer des documents, mémoires ou autres. Les tables de discussion feront une grande place aux élèves et étudiants. Ils pourront s’exprimer via des sondages et en participant directement aux discussions en ligne. »

Le processus ne se fera pas qu’à l’interne. Le RSEQ consultera également divers organismes dont l’INS et les fédérations sportives. « Il est important d’arriver avec des recommandations réalistes qui seront applicables par les établissements scolaires. Pour ça, il faut comprendre les réglementations en place par les fédérations sportives internationales, par exemple », explique M. Roël.

Afin de communiquer adéquatement durant le processus et de faire un lien avec tous les intervenants, des ambassadeurs seront nommés pour chacun des chantiers. L’annonce en sera faite prochainement.

L’objectif du RSEQ est de présenter les conclusions de ces travaux lors de son Assemblée générale en octobre 2021. Pour M. Roël, c’est un marathon dans un sprint : « Il y aura beaucoup de temps à consacrer et beaucoup de monde impliqué. C’est assez ambitieux de vouloir faire ça aussi vite, mais le timing est bon puisque les activités sportives sont sur pause à l’heure actuelle. »

Je pense qu’il faut lever notre chapeau à cette initiative du Réseau qui a compris son rôle de leader capable de rassembler les acteurs du milieu de l’éducation. Maintenant, espérons que la mise en place des différents comités permettra d’avoir le pouls réel de la situation sur le terrain, d’établir un dialogue constructif et surtout de proposer des solutions pour le bien de tous.