De 2009-2010 à 2018-2019, les équipes collégiales D1 au Québec ont joué 172 matchs. Parmi les équipes formant la ligue, quatre en ont remporté au moins la moitié : Champlain-St-Lambert, Dawson, Montmorency et Ste-Foy. Laquelle parmi celles-ci s’est suffisamment démarquée pour mériter le titre d’équipe de la décennie?

Les Cavaliers de Champlain-St-Lambert ont conclu la décennie avec une fiche globale de ,500, soit 86 victoires et 86 défaites. Elles ont participé à une finale provinciale. De plus, elles ont fait élire 11 de leurs joueuses sur l’une ou l’autre des équipes d’étoiles.

Les Dynamiques de Ste-Foy ont quant à elles remporté 134 victoires et subi seulement 38 revers en plus de gagner un titre provincial et deux championnats canadiens et de participer à 4 autres finales québécoises. 12 de leurs joueuses ont été élues sur les équipes d’étoiles du RSEQ et cinq fois une des leurs s’est taillé une place sur l’équipe d’étoiles canadienne.

Cependant, deux équipes ont encore plus particulièrement dominé le basketball québécois. Les Blues de Dawson et les Nomades de Montmorency ont toutes deux amassé une fiche de 145-27en plus de participer à sept finales provinciales et quatre finales canadiennes. Mais avec 5 championnats provinciaux contre 4 et quatre titres canadiens contre quatre médailles d’argent, le titre d’équipe de la décennie doit aller aux NOMADES DE MONTMORENCY.

Les Blues de Dawson ont gagné quatre titres québécois en plus de s’incliner lors de trois finales alors que Montmorency en a gagné cinq, baissant pavillon à deux reprises. De plus, à cinq reprises, une joueuse de Montmorency a été désignée joueuse par excellence contre deux pour Dawson.

Au total, Montmorency a vu 24 de ses joueuses être choisies sur une des deux équipes d’étoiles provinciales et à six reprises sur l’équipe d’étoiles canadienne. Du côté de Dawson, ce sont 23 étoiles québécoises et trois canadiennes. Enfin, à quatre reprises le prix de l’entraîneur de l’année a été décerné aux coachs des Blues contre deux pour ceux des Nomades.

Vous voulez d’autres statistiques? Les Blues de Dawson forment l’équipe qui a inscrit le plus de points avec 12 145 pour une moyenne de 70,6 par match alors que les Nomades de Montmorency en ont accordé le moins avec 8 494 (49,4/pj). En moyenne, les matchs des dix dernières années disputés par les Nomades se sont terminé avec une différence de 19,2 points contre 18,2 dans le cas des Blues.

Ça pouvait difficilement être plus serré, mais les chiffres penchent presque tous pour Montmorency. Alors le choix est devenu clair.

Si ce palmarès en est un d’équipe, je m’en voudrais de ne pas souligner le passage de la grande Mariam Sylla. Cette formidable joueuse est certainement la plus marquante de la décennie au basket québécois.

  • 3 fois sur la première équipe d’étoiles collégiale RSEQ
  • 3 fois sur l’équipe d’étoiles canadienne collégiale
  • 3 fois joueuse par excellence du circuit collégial RSEQ
  • 1 fois joueuse par excellence du circuit collégial au Canada
  • Recrue par excellence universitaire au Canada
  • 4 fois sur la première équipe d’étoiles universitaire RSEQ
  • 2 fois sur l’équipe d’étoiles canadienne universitaire
  • 2 fois joueuse par excellence universitaire du RSEQ

Une mention plus qu’honorable doit également aller à une équipe qui évolue pour la première fois en D1 en 2019-2020, les Géants de St-Jean-sur-Richelieu. Cette équipe a survolé la catégorie D2 en amassant 130 victoires en 158 matchs en plus de gagner quatre des cinq derniers championnats provinciaux. On ne peut passer sous silence une telle période d’excellence. Bien hâte de voir où l’entraîneur Bernard Tanguay pourra conduire ses troupières maintenant qu’elles se mesurent à la crème de son sport.