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Fermeture de l'INS : le milieu en mode solutions

Stade olympique Stade olympique - PC
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L'incendie survenu il y a deux semaines causant la fermeture de l'Insitut national du sport du Québec arrive à un bien mauvais moment à quelques mois des Jeux olympiques de Paris, mais le milieu du sport amateur a connu pire et est déjà en mode solutions, a assuré notre collaborateur Dominick Gauthier lors d'une intervention au 5 à 7, jeudi.

« Je ne peux pas m'imaginer un pire timing, a d'abord admis l'ancien skieur acrobatique. On est dans une étape, à un peu moins de quatre mois des Jeux, où le stress est à son plus haut. En tant qu'athlète, notre chemin vers les Jeux olympiques est normalement très clair à ce stade-ci. C'est sûr que ça vient chambarder les planifications qui avaient été faites trois, quatre ans à l'avance souvent. »

« Ce qui va être très important, surtout pour les entraîneurs et tous ceux qui travaillent autour de l'athlète, c'est de ne pas paniquer à ce stade-ci. C'est moins qu'idéal, mais on ne peut rien changer. Il faut se rappeler de ce qu'on vient de vivre avant les Jeux de Tokyo avec la pandémie et à quel point ç'a été bien pire que ça. Personne ne pouvait rien faire. Il y a eu pire et on a quand même très bien fait. Nos athlètes ont performé de manière exceptionnelle aux Jeux de Tokyo alors que la préparation était la pire qu'on pouvait imaginer. »

En contact avec des entraîneurs, notre collaborateur assure que des solutions sont déjà avancées pour s'assurer que la situation n'affecte pas les résultats des athlètes à Paris.

« Oui ce n'est pas idéal, mais si on se penche sur des solutions – et c'est ce que tout le monde est en train de faire présentement – nos athlètes peuvent être rassurés. Je parlais avec Nicolas Gill, qu'on connaît tous très bien qui s'occupe du judo. Déjà il est en mode solution. Il m'a rassuré en me disant "inquiète-toi pas, je peux te garantir que tous nos meilleurs athlètes qui sont en route vers Paris vont être bien encadrés et ça ne devrait pas affecter nos résultats".

« Ça va affecter les résultats si tout le monde panique. Essayons de rester calmes, même si c'est plus facile à dire qu'à faire naturellement. »

L'INS devait accueillir les essais olympiques de natation du 13 au 19 mai prochain. Ils devront évidemment être déplacés et Dominick Gauthier espère qu'il sera possible de conserver l'événement au Québec.

« On parlait du Centre Claude-Robillard. Pour moi, ce serait la meilleure solution parce que ce que je voudrais de tout coeur serait qu'on puisse garder ça au Québec.

« Ça aurait été une belle opportunité de voir des Summer McIntosh, des Maggie Mac Neil venir nager devant des jeunes nageurs québécois qui seraient sûrement venus assister à l'événement et être inspirés ces athlètes. Ce serait une consolation si c'est au Centre Claude-Robillard, mais ce serait une grande déception si c'était pour se retrouver en Ontario ou dans une autre province. »