Aperçu d'Assassin's Creed Mirage : RDS a pu jouer en primeur!
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Je l'avoue, je n'ai pas été un grand fan des jeux de la série Assassin's Creed d'Ubisoft au fil des ans. Même si de nombreux commentaires positifs me tiraient toujours un peu l'oreille, je m'entêtais à ne pas jouer depuis Assassin's Creed Unity, qui se déroule en France. Je n'avais pas apprécié le fait que, tout ce que j'avais l'impression de faire était de me déplacer en faisant du parkour. Le jeu était beau, visuellement parlant, mais le plaisir n'y était pas pour moi.
Quand on m'a proposé d'aller jouer en primeur à quelques portions d'Assassin's Creed Mirage, qui sera disponible le 5 octobre, j'avais mes appréhensions. J'étais loin d'être convaincu d'avance que j'allais avoir du plaisir...
... mais j'en ai eu!
Histoire
Lors de notre essai, j'ai pu incarner Basim, le personnage principal, dans trois portions du jeu. Basim est un voleur dans les rues de Bagdad qui a de grandes ambitions. Tout au long du jeu, il grimpe les rangs de « Ceux qu'on ne voit pas » en passant par Alamut jusqu'à devenir le personnage le plus polyvalent de l'histoire. Basim est très très habile pour subtiliser des choses aux gens, ce qui en fait un pro du pickpocket. Au fil du temps, ses talents de voleur évoluent et se transforment aussi en puissant manieur d'armes tranchantes de toutes sortes.
Décors
L'action se passe pendant l'âge d'or de Bagdad, au 9e siècle. Comme l'indiquent les concepteurs du jeu, « Bagdad était alors une métropole pleine de vie, et elle constituait un terrain de chasse urbain et dense; l'endroit idéal pour permettre à Basim de traquer sa proie à l'aide du plus large assortiment d'outils disponibles à ce jour dans la série. »
La ville est effectivement immense et rien n'a été laissé au hasard. Le défi de recréer une ville comme elle l'était il y a environ 1200 ans était grand pour Ubisoft.
À travers la belle ville, la fluidité de l'histoire et des dialogues rendent le tout facile à suivre et à comprendre. Même les plus novices ou ceux qui n'ont jamais joué aux jeux de la série pourront s'imprégner de l'enjeu et de tiraillement mentaux de Basim.
Déjà vu?
Justement, ceux qui n'ont pas joué à toutes les déclinaisons d'Assassin's Creed au fil du temps auront parfois l'impression réconfortante de déjà savoir comment contrôler le personnage et comment interagir avec les autres.
Pourquoi? Parce que des aspects de plusieurs autres jeux semblent avoir été intégrés dans l'expérience d'Assassin's Creed Mirage.
On peut s'accaparer un chameau en poussant la personne qui le contrôle, un peu comme on peut prendre possession d'un cheval dans Red Dead Redemption 2 ou d'une voiture dans Grand Theft Auto. En passant, je ne pensais jamais voir les mots « Hijack a camel » de mon vivant et ça m'a fait bien rire! Et comme dans RDR2 et dans GTA, notre personnage se construit une réputation au fil du temps. Si on tente en vain de voler un marchant, un passant ou un chameau, les personnages non-joueurs vont nous reconnaitre et nous dénoncer aux autorités. Ça devient alors beaucoup plus difficile de se promener à Bagdad de façon anonyme.
Pour revenir sur les animaux, on peut prendre dans nos bras et caresser les chats errants dans les rues de Bagdad. Exactement comme on peut le faire dans les plus récents jeux de la série Far Cry, aussi d'Ubisoft, quand on voit un chien ou quand on veut créer un lien encore plus fort avec nos compagnons comme Boomer, Chorizo ou Boom Boom.
Les commandes du jeu sont aussi instinctives pour ceux qui ont joué à la série Far Cry. Une attaque surprise dans Assassin's Creed Mirage peut facilement être exécutée ou parée par pur réflexe.
Certains puzzles d'AC Mirage me faisaient penser au bon vieux Watch Dogs. Le premier jeu. Pas le satané deuxième qui était esthétiquement merveilleux, mais en général très terne. Prendre le meilleur de certains jeux (dont les anciens Assassin's Creed) et laisser le moins bon dans l'armoire, c'est ce qui a fait la force de mon expérience de jeu d'Assassin's Creed Mirage.
Conclusion
En résumé, Assassin's Creed Mirage est beau. Mais il est aussi plaisant. Et c'est l'essentiel de tout jeu non? Avoir du plaisir.
Pour Ubisoft, c'est mission accomplie. Quand ma session de jeu en primeur s'est terminée, j'aurais aimé continuer à jouer. Juste ça, c'est un bon indicateur.
Ah, et petite note personnelle intéressante : j'ai beaucoup apprécié que les personnages utilisent certains mots en arabe pendant leurs conversations. Avec les sous-titres j'ai pu apprendre quelques mots de l'une des langues les plus parlées dans le monde. Un peu plus de culture générale n'a jamais fait de tort à personne.
J'ai hâte au 5 octobre pour découvrir le jeu au complet!