La WNBA s'associe à une pilule contraceptive
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L'intérêt envers le basketball féminin s'accentue à la vitesse grand V.
En termes de cotes d'écoute, la WNBA vient de connaître sa meilleure saison en plus de deux décennies.
L'intérêt grandissant des amateurs se traduit par une hausse de contenus éditoriaux et des amphithéâtres bondés. Le phénomène est stupéfiant et justifié à la fois. Les joueuses offrent tout un spectacle et des stars comme Caitlin Clark, la plus prolifique marqueuse de l'histoire du basketball universitaire américain, contribuent à faire briller le sport.
Cette visibilité séduit les commanditaires potentiels.
Cette semaine, la WNBA a conclu une entente de plusieurs années avec le fabricant d'Opill, la toute première pilule contraceptive quotidienne en vente sans ordonnance aux États-Unis.
Grâce notamment à l'instauration d'un programme ciblant les jeunes femmes, les deux entités conjugueront leurs efforts pour renforcer la confiance en soi, promouvoir les droits en matière de santé et améliorer l'équité.
Le même jour où la WNBA a dévoilé ce partenariat, la Cour suprême de l'Arizona a annoncé l'interdiction quasi totale de l'avortement. Des lois prohibant l'interruption de grossesse (parfois même en cas de viol ou d'inceste) sont en vigueur dans plusieurs États, dont certains comptent une formation de la WNBA sur leur territoire.
Le circuit tirera profit de l'arrivée imminente de Caitlin Clark et de la montée en popularité du basket féminin. Cette commandite est une affaire de gros sous, mais si les deux partis forment un solide duo et respectent leurs engagements, la société en sortira également gagnante.
(Source : WNBA.com)