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RÉSULTATS

LNH : les numéros de chandails les moins populaires cette saison

Les numéros les moins populaires Les numéros les moins populaires - Getty
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Depuis l'automne dernier, pour une rare fois, tous les numéros de chandails de 1 à 98 ont été attribués à au moins un joueur dans la Ligue nationale de hockey.

Tous les numéros, sauf un : le 66. Le 99 ne compte pas, il a été retiré à travers la LNH en 2000.

Le 0 et le 00 sont proscrits depuis un moment et ça m'étonnerait que la Ligue revienne sur sa décision.

Dans l'histoire récente, trois joueurs ont eu le temps d'arborer l'un ou l'autre. Le dernier est le Québécois Martin Biron, à son année recrue (1995-1996). Ça démontrait une grande assurance de sa part. Mais si on se fie à sa moyenne de buts accordés de 5,05 en trois rencontres, ce gilet ne lui a pas porté chance.

Deux attaquants ont osé s'approprier le 69 à l'aube de la campagne 2023-2024, les coquins.

Jordan Dumais s'est entraîné avec ce numéro au sein des Blue Jackets. Pour sa part, Chase De Leo (un vétéran de sept parties dans la LNH depuis 2015) n'apparait pas dans l'alignement partant ni sur la liste de réservistes des Ducks, mais en attendant, son 69 est gardé au chaud et personne n'y touche.

Les #1 ne veulent pas du #1 Fait intéressant, tous les gardiens veulent être #1, mais plus personne ne veut le no 1, ou presque. Cette campagne, ils sont seulement cinq à travers la LNH à l'avoir choisi, dont deux qui n'ont pas encore joué.

À l'opposé, les numéros entre 6 et 29 ont la cote. Le plus prisé de la ligue est le #17; trois équipes sur quatre en ont un dans leurs rangs.

Côté originalité, c'est ordinaire.

Par ailleurs, certains numéros ont certainement été attribués par hasard ou par défaut. Qui peut bien insister pour avoir le 46? C'est ennuyeux, comme numéro. Il n'était même plus assez bien pour Trevor Zegras. Ils sont pourtant neuf patineurs, incluant Jeff Petry - qui change de numéro comme il change de chemise - à l'avoir dans le dos. Voici les moins populaires en 2023-2024 : #87 : un joueur #69 : deux joueurs #61, #68, #85, $95, #97 : trois joueurs Vous le savez, de nombreux hockeyeurs sont attachés à leur no de chandail.

C'est une question de porte-bonheur, d'habitude, d'année de naissance, de symbole ou de superstition,

Dans le cas de Sidney Crosby, qui a vu le jour le 8/787, c'est un peu tout ça. Les chiffres 8 et 7 gravitent autour de lui et influencent souvent ses décisions. Un exemple? Son salaire annuel moyen a toujours été de 8,7 millions $, même s'il aurait pu exiger plus.

Les plus grandes vedettes changent rarement de numéro. Raymond Bourque est l'une des exceptions; après avoir arboré le 7 durant neuf saisons, il s'est tourné vers le 77 lorsque les Bruins ont retiré le chandail de Phil Esposito. « Ce 7 t'appartient, ce n'est pas le mien. » Un grand moment.

Les numéros obéissent à plusieurs règles non écrites. Ce n'est pas un secret, un jeune doit céder le sien au vétéran qui vient de se joindre à l'équipe, si ce dernier porte le même.

La même façon de faire s'applique aux moins talentueux vis-à-vis les vedettes. Parfois, ils obtiennent une bouteille de vin, un lunch ou une Rolex en guise de compensation. Les trois, s'ils sont chanceux.

Concernant les numéros iconiques, est-ce que quelqu'un du circuit osera s'approprier le 66 dans le futur? T.J. Brodie (2010) et Joshua Ho-Sang (2017) sont les derniers à l'avoir fait.

Pour les puristes, c'est un sacrilège. Super Mario ne l'avait pourtant pas mal pris.

Est-ce que le #66 devrait être retiré à travers toute la LNH, comme c'est le cas pour le #99? Bonne question. Tant de hockeyeurs ont marqué l'histoire.

(Sources : hockey-reference.com, LNH.com)