Novak Djokovic : « Je n'ai jamais été anti-vaccin »
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Cette fin de semaine, lors du US Open pour clôre la saison au niveau des grands chelems, Novak Djokovic a remporté un 24e titre majeur alors qu'il effectuait un retour triomphal à Flushing Meadows après deux ans d'absence.
Le Serbe de 36 ans, qui a aussi repris le premier rang mondial des mains de Carlos Alcaraz dans la foulée, n'avait pas participé aux Internationaux des États-Unis depuis 2021 en raison de son refus de recevoir une vaccination adéquate lors de la crise sanitaire de la COVID-19.
Avec l'assouplissement des mesures vaccinales, Djokovic a rejoint les tournois qu'il a manqué durant les dernières années en raison de ses convictions.
La situation a donné lieu a des moments cocasses sur les médias sociaux puisque Moderna, la compagnie pharmaceutique derrière un des vaccins populaires contre la COVID-19, était commanditaire du tournoi de New York.
Djokovic précise sa position
Cette semaine, après son triomphe, un épisode de la série McEnroe's Places de ESPN+ était diffusé et mettait en vedette Djokovic et la légendaire raquette américaine John McEnroe.
Les deux ont parlé de tout et de rien, comme l'émission est plus dans la variété que dans la grande entrevue, mais Novak Djokovic a tout de même précisé une chose intéressante en se confiant à McEnroe.
« Je n'ai jamais été anti-vaccin, expliquait-t-il à l'animateur. J'ai toujours prôné la liberté de choisir et c'est quelque chose qui a été pris pour acquis durant la crise. Je n'avais pas l'impression que les gens avaient le choix et je voyais des exemples tous les jours dans mon pays et partout à travers le monde. »
Djokovic, toujours non-vacciné à ce jour, a vu des portes se fermer devant lui lors de la crise sanitaire de la COVID-19. Il s'est fait expulser de l'Australie, notamment, durant la présentation d'un tournoi. Il s'est aussi fait refuser l'accès aux États-Unis durant une longue période en raison des restrictions aux voyageurs.
Par contre, ce n'est pas la première fois que Djokovic parle de sa position.
Il avait déclaré à la BBC à l'époque qu'il était prêt à manquer plusieurs grands tournois afin de respecter ses convictions.
Sa position n'est pas nouvelle, donc, mais le fait qu'il en parle ouvertement à John McEnroe, aux États-Unis, nous démontre que de l'eau a coulé sous les ponts et que finalement sa position n'est plus autant controversée alors que la crise s'est estompée.