Justin Verlander, la quête d'une première victoire en Série mondiale
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À 39 ans, Justin Verlander se dirige probablement vers un troisième Cy Young, lui qui en est à sa première saison après une opération Tommy John.
Il a montré une fiche de 18-4 avec les Astros, dominant le baseball majeur avec une moyenne de 1,75.
Cela lui donne un dossier de 244-133 et une moyenne de 3,24, en 17 saisons.
Il sera le partant face à Aaron Nola des Phillies vendredi, quand débutera la Série mondiale.
Il reste à la recherche de sa première victoire en Série mondiale: sa fiche dans ce contexte est 0-6 en sept départs, avec une moyenne de 5,68.
« Ce gars-là a bien lancé, a confié l'ancien gérant de Verlander avec Detroit, Jim Leyland. Les joueurs sont humains. Ils peuvent avoir un mauvais match de temps en temps. Quand c'est sur une grande scène, ça devient amplifié un peu. »
Houston a balayé Seattle et les Yankees et pourrait rejoindre les Reds de 1976 (7-0) comme seules équipes avec un parcours invaincu depuis 1969, lors des séries.
Depuis qu'ils sont basés à Philadelphie, les Phillies ont remporté deux titres contre cinq obtenus par les A's avant de quitter la ville, après la saison 1954.
Houston est en Série mondiale pour la quatrième fois en six saisons et la deuxième fois consécutive avec Dusty Baker comme gérant. Atlanta a prévalu en six matches l'an dernier.
Certains partisans voient l'édition championne de 2017 comme des tricheurs, en lien à l'histoire du vol des signaux.
Cinq joueurs de l'équipe actuelle étaient avec les Astros à l'époque: Verlander, le deuxième but Jose Altuve, le troisième but Alex Bregman, le premier but Yuli Gurriel et le lanceur Lance McCullers.
« Dusty et moi aimerions savourer ma première victoire en Série mondiale et lui son premier titre, » a confié Verlander.
« Il y a eu des matches de Série mondiale où je ne méritais pas de gagner. D'autres où je pensais avoir assez bien lancé pour gagner, mais ce n'est pas arrivé. »
« À ce stade-ci de la saison, des objectifs personnels comme ça n'ont pas d'importance. Vous essayez juste de gagner le match comme vous le pouvez.»
Verlander entamera une classique automnale pour la troisième fois.
Il a perdu contre Saint-Louis en tant que recrue en 2006, allouant un circuit de deux points à Albert Pujols. Également contre les Giants en 2012, accordant une paire de longues balles à Pablo Sandoval.
En 2017, il a perdu lors du match 6 puis, trois jours après le match 7, il a épousé Kate Upton.
Verlander lance presque aussi fort qu'à son apogée, atteignant en moyenne 95 milles à l'heure avec sa rapide - seulement un mille à l'heure de moins qu'en 2009.
La précision de ses tirs s'est raffinée depuis son acquisition par les Astros en août 2017.
« Il envoie sa rapide où c'est à la fois alléchant et inatteignable comme lancer », a dit Leyland.
Il lancera avec huit jours de repos, ayant battu les Yankees en lever de rideau de la série de championnat de l'Américaine.
Le même jour Nola, un droitier de 29 ans, a perdu contre San Diego dans la série ultime de la Nationale.
Le gérant des Phillies, Rob Thomson, qui a oeuvré pour les Yankees de 2008 à 2017, a rejoint les Phillies en 2018. Il a pris la relève lorsque Joe Girardi a été congédié, le 3 juin.
Il cherche à rejoindre Bob Lemon (Yankees, 1978) et Jack McKeon (Marlins, 2003) comme seuls gérants embauchés au milieu d'une saison à ensuite triompher en Série mondiale.
Il est le premier Canadien à diriger une équipe dans cette vitrine de prestige.
« Je suis un fier Canadien et j'aime mon pays, a dit l'Ontarien. J'aime ce que nous représentons. Mais pour vous dire la vérité, je suis juste heureux d'être le gérant d'un club qui joue en Série mondiale. »