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Malgré toute l'attention autour de lui, Wembanyama est concentré

Victor Wembanyama Victor Wembanyama - PC
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C'était un labyrinthe de gens, tous entassés dans un espace d'environ un mètre de large séparant les sièges du terrain de l'Accor Arena à Paris du terrain de jeu. Tout le monde voulait la même chose, une vision sur le jeune Français dont tout le monde parle dans le milieu du basketball. Ils avaient leur cellulaire à la main lorsqu'il marchait sur le bord du parquet, saluant les partisans.

Mais Victor Wembanyama semblait imperturbable.

Le géant de sept pieds et trois pouces se faufilait vers son siège alors qu'il avait une vue d'ensemble sur tout le monde présent. Assis aux côtés de sa famille, il ne se souciait pas de la frénésie qui l'entourait.

Voici maintenant la vie du jeune de 19 ans, du meilleur joueur de France, du prochain premier choix au repêchage de la NBA, du meneur au chapitre des points et des rebonds dans la première ligue en France, de quelqu'un qui, dans le courant de l'année, va signer un contrat de plusieurs millions de dollars.

« Victor, c'est une pépite d'or. »

Ça, ce sont les mots de son compatriote français Killian Hayes, joueur des Pistons de Detroit.

Wembanyama récolte en moyenne 21,4 points, 9,4 rebonds et 3,2 blocs par match dans la LNB Pro A. Son équipe, les Metropolitans 92, située à Boulogne-Levallois, a une fiche de 14 victoires et 4 revers, bon pour la deuxième place au championnat. Partout où Wembanyama joue, les arénas sont remplis. La « Wembamania » est telle, que la formation du jeune homme a dû changer l'emplacement d'un de son match en mai prochain. Normalement dans un aréna ayant la capacité d'accueillir 4 000 spectateurs, les Metropolitans 92 joueront au Accor Arena avec un peu plus de 20 000 places.

« Vous me connaissez, tant que l'on gagne, je suis heureux », avait-il mentionné.

Officiellement, les équipes de la NBA ne peuvent discuter avec le prodige français depuis qu'il n'est qu'un espoir. La question n'est pas de savoir qui sera choisi numéro un lors de l'encan, mais qui aura la chance de jeter son dévolu sur Wembanyama. Nous le saurons le 16 mai prochain lors de la loterie de la NBA.

En attente du repêchage en juin, le 22 plus précisément, le commissaire de la ligue, Adam Silver, ne veut pas ajouter de la pression sur les épaules du jeune.

« Je veux simplement le bien pour lui, a ajouté Silver. Ce n'est pas mon rôle de dire qu'il est le prochain meilleur joueur de la NBA, je laisse les autres le dire. »