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« Je me pince toujours » - Olivier-Maxence Prosper

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Pour certains le chemin vers la NBA prend quelques détours. Lorsqu'on regarde du côté du Québécois Olivier-Maxence Prosper, il se considère choyé de déjà avoir la chance de faire ses preuves dans le meilleur circuit et il peine encore par moments à le réaliser. 

« C'est un rêve qui est devenu réalité, a-t-il mentionné en entrevue avec notre collègue Alexandre Tourigny. J'y rêvais depuis que je suis tout petit. Je suis très content, mais ce n'est que le début. La saison va super bien et je suis très content. Je me pince toujours. »

Le choix de premier tour, 24e au total, du plus récent repêchage a déjà 20 matchs à son compteur avec les Mavericks de Dallas. Il tente de tirer le maximum de chaque opportunité, comme celle du 18 décembre contre les Nuggets de Denver alors qu'il a passé une vingtaine de minutes sur le terrain. Quatre jours plus tard, il enregistrait des sommets personnels de 20 points et 30 minutes de temps de jeu devant les Rockets de Houston. De telles situations montrent à l'ancien de l'Université Marquette qu'il a progressé depuis le début de la campagne et qu'il est sur la bonne voie.

« Ce match était super pour moi. Inscrire 20 points dans la NBA, à ma première année, c'était un gros " boost " de confiance. J'ai pu montrer que je pouvais marquer 20 points, donc ce n'est que le début », a-t-il fait savoir.

« Je suis plus en contrôle de moi-même et de mon jeu. Le jeu est différent du Collège à la NBA. Si tu t'habitues de jouer avec différents joueurs, je me sens plus confortable avec eux. Le jeu ralenti pour moi à ce moment. » 

Parlant de jouer avec les meilleurs, Prosper ne tarit pas d'éloges envers ses coéquipiers Luka Doncic et Kyrie Irving. Si d'un côté, il retrouve celui qui vient de connaître un match sensationnel de 73 points, Prosper partage comment Irving prend le temps d'aider la jeune recrue dans son nouvel environnement. 

« Les deux sont super. Ce sont de très bons gars sur le terrain et à l'extérieur. Ils m'aident vraiment afin que je grandisse comme recrue. Kyrie s'assoit toujours à côté de moi dans l'avion lorsqu'on voyage, il me donne des conseils et juste de voir leur préparation, comment ils travaillent, comment ils voient le jeu, c'est impressionnant », a décrit le Québécois. 

Celui qui a évolué aussi dans la G League cette saison réalise que ce passage n'est pas un pas de recul, car il lui permet de gagner en expérience et lorsque les Mavericks auront besoin de lui, il sera prêt à répondre présent. Il ne cache pas aussi qu'il prend bien conscience de son rôle pour les jeunes amateurs de basketball du Québec puisqu'il n'y a pas si longtemps, c'était lui qui cherchait à imiter ses idoles afin d'atteindre les plus hauts sommets. 

« Je me vois comme un modèle, car j'étais ce jeune qui aspirait à jouer dans la NBA. Je regardais les gars et me disais que je voulais être ces joueurs. Ça ne dérange pas d'où tu viens. Tu peux venir de Montréal et te rendre dans la NBA », a-t-il évoqué.