Passer au contenu principal

RÉSULTATS

C'est la faute au vendredi 13

Publié
Mise à jour

COLLABORATION SPÉCIALE

Pauvre Kim Clavel, elle n'aurait peut-être pas dû accepter de se battre un vendredi 13.

Aujourd'hui, elle se retrouve sans titre mondial, mais on peut dire qu'elle a vendu chèrement sa peau et tout le monde lui pardonne ce premier revers en carrière, surtout les 4126 amateurs qu'elle a attirés à la Place Bell, de Laval.

D'ailleurs, je suis convaincu qu'elle reviendra plus forte que jamais. Kim est une fille qui apprend toujours de ses erreurs et il n'y a pas de honte d'avoir baissé pavillon devant YJessica Nery Plata.

À la suite de ce triomphe, Plata est passée au deuxième rang des meilleures 108 livres éclipsant du même coup Evelin Bermudez. Quant à Clavel, elle a glissé du troisième au quatrième rang.

Kim a voulu échanger coup pour coup avec la championne, surtout dans la deuxième partie du combat, et elle est arrivée deuxième.

À 32 ans, Kim est encore assez jeune pour poursuivre sur sa lancée. Quelques ajustements par sa conseillère Danielle Bouchard et on la reverra sur le ring.

La phobie du vendredi 13

Pour ceux et celles qui souffrent de phobies, disons que c'est la paraskevidékatriaphobie, la psychose du vendredi 13, qui est responsable de sa défaite.

Plusieurs gens se moquent de cette psychose, mais n'allez jamais dire ça à Jésus Christ qui a été crucifié un vendredi 13, ou au capitaine du navire de croisière Costa Concordia qui a échoué sa grosse chaloupe tout près d'une île, en Italie coûtant la vie à 32 personnes et entrainant à sa compagnie des centaines de millions de dollars de pertes.

Le vendredi 13 a aussi été malchanceux pour plus d'un demi-million de personnes qui ont été privées d'électricité dans la région de Buffalo et que penser de la bourse qui a chuté de 6,9 %, en octobre 1989.

Le vendredi 13 septembre 1996, Tupac Shakur rendait l'âme après avoir été tué par balles.

Personnellement, je ne crois pas à cette histoire du vendredi 13 et pourtant Napoléon Bonaparte y croyait tout comme Winston Churchill et le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt.

Maintenant, on ajoute le nom de Kim Clavel comme victime du maudit vendredi 13.

« In England, please... »

Le plus important combat de la fin de semaine, encore une fois, a lieu samedi après-midi (14 h heure de Montréal) à l'Aréna de Manchester, en Angleterre et met aux prises Chris Eubank fils (32-2, 22 K.-O.) et Liam Smith (32-3-1, 19 K.-O.).

Si on se fie aux déclarations de la dernière victime de Eubank, Liam Williams (23-3-1) Smith devrait l'emporter. Williams doit savoir de quoi il parle puisqu'il a été le partenaire d'entrainement des deux antagonistes durant 33 rounds. Sauf qu'il a perdu la décision aux mains d'Eubank, lors de son dernier combat. Donc, il est peut-être un peu biaisé.

« Eubank excelle dans les attaques au corps et il est très fort mentalement, d'expliquer Williams. Mais je favorise Smith pour gagner à cause de son énergie et un peu plus de variété dans ses attaques. »

Kell Brook (40-3, 28 K.-O.) sera présent à ce match, car il aspire à une rencontre avec le gagnant, ce qui est peu probable, car si Eubank est victorieux, il a déjà déclaré qu'il choisirait son adversaire entre Connor Benn, Gennadiy Golovkin et Jermall Charlo.

Brook est rendu à 36 ans et a déjà perdu par K.-O. contre Terence Crawford, Eroll Spence fils et Golovkin.

C'est une belle brochette de défaites...

Prédiction : Eubank par décision

Si la tendance se maintient, selon le promoteur Eddie Hearn, Saul « Canelo » Alvarez affrontera le Britannique John Ryder, le 6 mai, pour célébrer le Cinco de mayo et ensuite, en septembre, il affrontera Dmitrii Bivol à 168 livres.

Toujours selon Hearn, les affrontements pourraient avoir lieu au Moyen-Orient, à Las Vegas, à Londres ou bien Mexico.

Bivol a toujours prétendu qu'il n'avait aucune difficulté à réduire son poids de 175 à 168 livres. Si tel est le cas, il est peu probable qu'il se mesure à Artur Beterbiev en 2023.

Si Bivol sortait victorieux une deuxième fois contre « Canelo », il deviendrait le champion WBA des mi-lourds et quadruple champion des super-moyens.

Un total de 39,99 $ pour cela...

Faut avoir du front

Tout le monde connait Adrien « The problem » Broner (34-4-1, 24 K.-O.) pour ses frasques autant à l'extérieur qu'à l'intérieur du ring. Cette fois, il a décidé de remettre les gants le 25 février prochain, mais ce ne sera pas contre Ivan Redkach, car ce dernier a décidé d'accrocher ses gants.

Immédiatement après l'annonce, le vétéran Hank Lundy (23-6-1, 18 K.-O.) a saisi l'opportunité de prendre le combat au pied levé.

Rien contre cela... Un boxeur a le droit de gagner sa vie.

Mais j'en ai contre BLK et les 39,99 $ que l'on chargera pour voir ce combat.

Une telle rencontre n'a pas d'affaire à la télé payante.

Tout d'abord, on ne sait jamais si Broner sera présent. Il a fait des actes de disparation par le passé. Mais le pire... C'est que l'on charge près de 40 $ pour voir Lundy qui a perdu ses quatre derniers combats et qui n'a pas connu la victoire depuis trois ans.

De son côté, Broner n'est pas mieux. Il est inactif depuis deux ans et n'a livré que trois combats au cours des quatre dernières années.

Supposément qu'il veut redevenir champion.

Bonne chance...

Don King est au bout du rouleau

Même s'il a été hospitalisé il y a quelques semaines, Don King a décidé de présenter un gala ce samedi au Casino Jai Alai, de Miami. Mais il est évident que son écurie est sur le déclin. Surtout quand on regarde ses deux têtes d'affiche.

 C'est nul autre que Bermane Stiverne (25-5-1, 21 K.-O.) qui fera les frais de la finale contre Jonathan Guidry (18-1-2, 11 K.-O.). C'est loin du jour où le supposé plus grand promoteur de boxe de tous les temps organisait des galas avec Muhammad Ali, Joe Frazier, George Foreman et Mike Tyson.

Stiverne est rendu à 44 ans et n'a pas boxé depuis le 29 janvier 2021, soit depuis deux ans. Il a aussi perdu ses trois derniers combats par K.-O.

Quant à Guidry,  il n'a subi qu'un seul revers en carrière. C'était en janvier 2022 contre Trevor Bryan, un autre chouchou de Don King qui n'a jamais gagné un combat contre un boxeur de classe A.

Si jamais vous êtes intéressé à assister en personne à ce gala, il reste des tables VIP au coût de 2500 $ chacune.

Berlanga est joueur autonome

Après des mois et des mois de négociations entre Edgar Berlanga et les dirigeants de Top Rank, il a été décidé d'un mutuel accord que les deux parties se séparaient. Ce qui veut dire que Berlanga est maintenant joueur autonome et peut négocier avec qui il le veut.

Considéré comme un « blue chip » à son entrée chez les pros en avril 2016, fort d'une fiche amateur de 162-17, il a tout balayé sur son passage. Et comment...

Seize victoires de suite par K.-O. dès le premier round. Puis, soudainement, sa touche magique s'est estompée avec l'arrivée d'une meilleure compétition.

C'est Demond Nicholson qui a parti le bal en obligeant Berlanga à se rendre à la limite de 8 rounds pour l'emporter par décision. Puis, trois autres victimes ont suivi de la même façon.

Ce fut assez pour Top Rank.

Des combats de 12 rounds et des rounds de 3 minutes

L'année 2022 aura été l'année des femmes dans le monde de la boxe. Claressa Shields, Savannah Marshall, Katie Taylor, Amanda Serrano, Mikaela Mayer, Alice Baumgardner, Seniesta Estrada, Jamin Villarino, Jessica Nery Plata, Kim Clavel, toutes ont brillé, dans la victoire ou la défaite.

Les boxeuses ont prouvé qu'elles pouvaient faire aussi bien que les hommes. Katie Taylor et Amanda Serrano ont rempli le Madison Square Garden et ont attiré pas moins de 1,5 million de téléspectateurs. Savannah Marshall et Claressa Shields se sont battues devant une salle comble à l'aréna Greenwich, en Angleterre et ont été vues pas plus de deux millions de téléspectateurs.

Il est donc temps de donner à ces pugilistes ce qu'elles demandent. Des combats de 12 assauts et des rounds de trois minutes tout comme les hommes et je crois sincèrement qu'elles verront leur rêve se réaliser avant la fin de l'année 2023.

Ajagba c. Makhmudov

J'ai toujours cru que la boxe, à la télé, c'était surtout pour réveiller les amateurs, pas pour les endormir.

Pourtant, c'est exactement ce qui s'est passé lors du match entre Efe Ajagba et Stephen Shaw, samedi soir dernier.

Shaw, qui remplaçait Oscar Rivas, au Turning Stone Resort de Verona avait prédit qu'il sortirait pratiquement Ajagba du ring. Il n'a absolument rien fait de notable dans ce match autre que de prouver qu'il n'était qu'un boxeur de deuxième classe.

Maintenant, ce que j'aimerais voir, c'est ce gros et grand Ajagba contre Arslanbek Makhmudov. S'il était prêt à affronter Rivas pourquoi refuserait-il son partenaire d'entrainement?

Je crois que Big Mak est capable de vaincre Ajagba et une victoire sur lui permettrait au boxeur québécois d'être reconnu parmi l'élite.

Malgré tout, pas moins de 427 000 téléspectateurs ont regardé ce match à la télé, poussant même cette marque à un sommet de 455 000 téléspectateurs.

En prison à Cuba

Alors que Gervonta Davis se pavane ici et là aux États-Unis, en attente de son procès pour délit de fuite avec blessés en 2020, Yuriorkis Gamboa poirote en prison à Cuba, où il est accusé d'avoir couté la vie à un piéton qu'il a happé sur la route.

Autre pays, autres mœurs.

Davis a été impliqué dans une collision où il a quitté la scène de l'accident sans porter assistance à quatre blessés, un délit passible de sept ans de prison. Il passera devant le juge pour ce geste, en février prochain.

À Cuba, la reconstruction des faits montre que Gamboa n'est pas responsable de la mort du piéton lors de l'accident le 31 décembre dernier, sur la route entre Santiago et Guantanamo, mais il doit attendre en prison tant et aussi longtemps qu'il ne passera pas en cour.

Bonne boxe!