Dossier Punch-Out!! : ces jeux qui ont marqué
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Dans la foulée de la publication du texte sur les 35 ans de Mike Tyson's Punch-Out!!, RDS.ca a demandé aux artisans de la salle des nouvelles de RDS de replonger dans leurs souvenirs et présenter un jeu vidéo qui les avaient particulièrement marqués. Voici leurs témoignages.
The Legend of Zelda (Nintendo, 1986)
J'étais un grand fan des jeux d'aventure et The Legend of Zelda était de loin le meilleur. C'était aussi l'époque de la série Un livre dont vous êtes le héros. Zelda me permettait de me transporter une grosse coche au-dessus de tout l'imaginaire fantastique de la série de livres.
La possibilité de fait évoluer Link d'aventure en aventure et de quête en quête était bien plus intéressante que celle d'attraper un champignon ou une fleur de feu dans Super Mario Bros. Mario était trop linéaire. Dans Zelda, les dangers venaient de partout alors que les trésors ou les ennemis demandaient un certain niveau de stratégie et de réflexion avant de les trouver ou de les vaincre.
Les épées, les boucliers, les arcs, les bombes, les cœurs et surtout les Triforce. On dévorait les quêtes l'une après l'autre avant de donner des volées bien méritées au mautadine de pas fin de Ganon. Les like like, ah misère, les mangeurs de boucliers... tannant ça!
La suite Zelda II : The Adventure of Link était tellement mauvaise que j'ai vite replongé dans l'original. Nintendo a vite compris le message, car si Zelda II est sorti un an après l'original, l'entreprise a mis trois ans avant de mettre en vente l'excellent The Legend of Zelda : A Link to the Past.
Par la suite, l'évolution de la série, du jeu, des graphiques et de l'intrigue a si bien évolué que je me surprenais à utiliser le GameCube de mon frère pour jouer à Ocarina of Time ou Majora's Mask. La série ne cesse d'évoluer et de performer, alors que le récent Breath of the Wild est classé comme le meilleur Zelda ever.
Même si ça fait longtemps que j'ai décroché des jeux vidéo, je continue de m'accrocher aux superbes aventures que Link et moi avons eu l'occasion de vivre ensemble pour voler au secours, soir après soir, de cette chère princesse Zelda. Bon, il me faut retrouver et vite un bon vieux Nintendo! - Christian D'Aoust
River City Ransom (Technos Japan, 1989)
Même si j'affectionne la complexité des jeux d'aujourd'hui – oui, Victoria 3 c'est absolument de toi dont je parle! – j'avoue que je regrette parfois la simplicité de ceux de l'époque de la NES. Super Mario Bros., RBI Baseball, Blades of Steel et bien d'autres...h j'ai arrêté depuis longtemps de compter le nombre de fois que j'ai soufflé dans la « cassette » pour passer d'un titre à l'autre.
Étonnamment, c'est un jeu que je ne possédais même pas dans ma bibliothèque auquel j'ai le plus joué. C'était un rituel, chaque fin de semaine, je me rendais chez mon ami Jean-Michel pour finir River City Ransom, un des titres phares du genre beat'em up (Double Dragon, Final Fight, etc.). J'écris finir, mais je n'avais rien à voir dans les succès de notre vers le boss final (Simon).
Il y a quelques années, empreint de nostalgie, j'ai téléchargé le jeu afin de le faire rouler sur un émulateur, mais la magie n'y était tout simplement pas. J'étais toujours aussi mauvais, mais il manquait surtout quelqu'un à mes côtés pour revivre une expérience pleinement satisfaisante. En écrivant ces lignes, je me dis que sauter dans ma voiture, parcourir 600 km et traverser une frontière pour aller jouer à River City Ransom me paraît un excellent plan de vacances cet été! - Francis Paquin
NHL ‘94 (EA Canada, 1993)
Si votre pouce droit vous fait souffrir aujourd'hui, j'en connais peut-être l'origine : les tirs sur réception de NHL '94, les fameux one-timer. Il est difficile de résumer ce jeu en si peu de mots quand tu y as joué pendant tellement d'heures. Dans mon cas, c'était sur Super Nintendo.
Buts faciles en contournant le filet, tirs sur réception (abus du pouce!), baies vitrées fracassées (toujours au même endroit), chapeaux sur la glace après un troisième but, voilà quelques-unes des innovations proposées par ce jeu qui fut marquant pour toute une génération. La présence de l'orgue pendant les matchs y était certainement pour beaucoup également.
C'est la première fois que la Ligue nationale de hockey autorisait que les noms des joueurs et des équipes puissent apparaître dans un jeu vidéo. Lemieux, Roenick, Yzerman, Oates... chacun avait son arme de prédilection pour faire mal paraître un ami ou un cousin. Le plaisir de jouer avec les Nordiques ou les Whalers au son du Brass Bonanza : la nostalgie renaît si facilement. - Maxime Morin
Ken Griffey Jr. Presents Major League Baseball (Software Creations, 1994)
Quand j'étais au secondaire, un de mes amis (Eric Simard) et moi avons décidé de louer Ken Griffey Jr. Baseball au Super Nintendo dès que nous sommes tombés en congé de la semaine de relâche, le vendredi soir. On s'est donné comme mission de jouer tous les matchs d'une saison, soit 162 parties. Notre plan : passer la semaine à jouer. Sans arrêt.
Eric jouait deux heures, j'aillais dormir deux heures. Quand je prenais la relève, Eric allait dormir deux heures. Chaque matin, Eric ou moi allions au club vidéo pour renouveler notre location de cassette. On s'est nourris de sandwichs au beurre d'arachide pendant toute la semaine.
Les seules fois où on ne jouait pas, c'était pour aller à notre pratique de hockey avec notre équipe de Normandin. Au final, nos Marlins de la Floride n'ont pas fait les séries et notre meilleur lanceur a été le vieux Charlie Hough avec sa balle lente. Tout ça pour ne pas faire les séries! Cette semaine est un souvenir qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mais je ne voudrais pas que mes enfants fassent la même chose!
Ah! Et Eric est encore un de mes amis proches. Même s'il est rendu en Abitibi et moi à dans la région de Montréal, on se voit toujours au moins une fois par année et chaque fois, on parle de cette semaine folle! - Michel Laprise
Wrestlemania 2000 (AKI Corporation, 1999)
Le bruit d'une fenêtre qui explose se fait entendre. Stone Cold Steve Austin arrive en courant vers le ring pour me défier moi, le champion du monde de la WWF, dans un match d'échelle au prochain Wrestlemania. C'est le point culminant de ma carrière qui a commencé à l'intérieur même du jeu qui porte le même nom : Wrestlemania 2000.
Ce jeu qui marquait l'arrivée du nouveau millénaire était tout aussi révolutionnaire au Nintendo 64 que l'époque dans laquelle on s'apprête d'entrer. Avec ses graphiques tellement réalistes pour 1999, avec son incroyable sélection de plus de 50 lutteurs et lutteuses disponibles, et avec son scénario qui permet de se créer un personnage qui a pour mission de gravir les échelons de l'empire McMahon au milieu de l'Attitude Era, comme je gravirai les marches de l'échelle dans mon match contre le Rattlesnake au prochain PPV. - Yannick Plante
The Legend of Zelda : Ocarina of Time (Nintendo EAD, 1998)
Précurseur d'un jeu d'aventure d'aujourd'hui, Ocarina of Time a révolutionné le jeu vidéo à sa façon. C'est le premier jeu qui m'a captivé et j'y ai passé des centaines d'heures à tout découvrir avec mon frère. Des heures et des heures d'exploration dans des quêtes facultatives ou simplement à pêcher sans but précis au lac Hylia. Encore en 2022, c'est un jeu qui a très bien vieilli et qu'on peut redécouvrir grâce à une communauté active pour créer des versions modifiées. La musique du compositeur Koji Kondo est absolument fabuleuse et les premières notes du thème principal me ramènent dans le salon de notre duplex avec mes frères et sœurs en 1998. Le facteur nostalgie y est peut-être pour beaucoup, mais c'est probablement le meilleur jeu vidéo de tous les temps. Son impact se fait ressentir dans tous les jeux 3D depuis. - Guillaume Pelletier
Final Fantasy X (SquareSoft, 2001)
Ce n'est peut-être pas le jeu le plus connu parmi la famille des Final Fantasy, mais c'est de loin le jeu qui m'a gardé scotché le plus longtemps devant ma PS2. On parle ici de plus d'une centaine d'heures facilement. J'ai d'ailleurs acheté une copie numérique pour la PS4 afin de pouvoir replonger dans le monde de Spira. Tout de ce jeu a laissé une empreinte indélébile sur mon adolescence. De la trame sonore, en passant par les énigmes des temples, le développement des personnages et l'histoire. C'était d'ailleurs la première fois qu'un jeu vidéo me soutirait des larmes. Il serait difficile pour moi de choisir entre le 4e chapitre de la saga Resident Evil, Zelda Breath of the Wild et ce jeu. Mais si je n'avais pas le choix, FFX trônerait au haut de ma liste. - Jean-Christophe Bertrand
MVP Baseball 2005 (EA Canada, 2005)
C'était au moment où j'avais beaucoup de temps libre et que tu pouvais jouer avec les équipes A, AA et AAA en plus de celles des Majeures. Chaque matin, je jouais tous les matchs des équipes de l'organisation des Nationals de Washington, leur 1re année à la suite du départ des Expos.
Je connaissais tous les noms fictifs des joueurs de l'organisation, puisque je jouais avec et je leur inventais même des histoires sur leur repêchage, etc. Pendant le camp d'entraînement, mon ami et moi, on faisait jouer l'ordinateur et on se faisait même des scouting reports pour décider qui allait dans le AA, AAA, etc. Non, je n'avais pas de blonde cet été-là! - Daniel Richard