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RÉSULTATS

Des recrues plus prometteuses chez Eye of the Tiger Management

Iman Khataev Iman Khataev - Vincent Éthier/Eye of the Tiger Management
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Mise à jour

QUÉBEC – Eye of the Tiger Management (EOTTM) s'est régulièrement tourné vers l'étranger pour faire le plein de talent depuis sa création, mais les résultats ont été assez mitigés jusqu'à présent.

Il y a d'abord eu Batyr Jukembayev, puis a suivi un volumineux contingent de boxeurs originaires du Kazakhstan, de l'Arménie et de la Russie. Mais aujourd'hui, parmi tous les pugilistes de cette première grande promotion, il n'y a plus que le poids lourd Arslanbek Makhmudov sous contrat.

Sadriddin Akmedov, Andranik Grigorian, Artem Oganesyan, Nurzat Sabirov et Artur Ziiatdinov ont ainsi tous fini par quitter le navire au fil des années sans le moindre retour sur investissement.

Est-ce que les choses s'annoncent différentes avec la dernière cuvée d'espoirs formée de Moreno Fendero, Iman Khataev, Osleys Iglesias, Erik Israyelyan, Jhon Orobio, Albert Ramirez et Mehmet Nadir Unal? Camille Estephan dit oui, principalement parce que le contexte a changé.

« C'est une croissance qui est naturelle. Avant, on n'avait pas la capacité de payer ces gars-là, a mentionné le promoteur en entrevue à RDS.ca en marge de la conférence de presse faisant la promotion de la sous-carte de l'événement qu'il présentera ce samedi soir au Centre Vidéotron.

« Les gens savent que chez Eye of the Tiger, on aime nos boxeurs et on veut les garder actifs. On les développe comme il faut, les amène au top et c'est à eux de gagner. C'est notre réputation. »

« Eye of the Tiger est devenu une référence, une organisation sérieuse qui pousse dans la bonne direction et qui met tout en place pour que les athlètes deviennent champions du monde et qu'ils seront par la suite bien traités, a continué Samuel Décarie-Drolet, qui fait partie de la garde rapprochée de l'entraîneur Marc Ramsay. La notoriété de l'entreprise fait en sorte que des gens décident maintenant d'aller vers nous. Avant, il fallait travailler très fort pour aller les chercher. »

En regardant d'un peu plus près les faits d'armes des trois recrues – Khataev, Unal et Fendero – qui seront en action samedi soir en sous-cartes, il y a évidemment de quoi être assez optimiste.

Khataev a été médaillé de bronze chez les poids mi-lourds aux Jeux olympiques de Tokyo tenus en 2021, Unal a participé à ceux de Rio en 2016 (il a été éliminé au deuxième tour du tournoi des mi-lourds par l'éventuel médaillé d'or cubain Julio César La Cruz, NDLR), tandis que Fendero a finalement mérité le bronze chez les moyens aux Championnats du monde de Tachkent en 2023.

Mais au-delà des exploits accomplis dans les rangs amateurs, les boxeurs qui sont sous le radar d'Estephan et de Ramsay doivent répondre à une liste de critères précis qui sont non négociables.

« J'aime les gens passionnés qui sont positifs, a d'abord expliqué Estephan. Ensuite, ils doivent être concentrés sur leurs objectifs à atteindre et être très travaillants. Généralement, quand une personne possède ces quatre ingrédients, cela signifie que c'est une personne de caractère.

« Cela dit, on en refuse quand même beaucoup. On vient d'ailleurs d'en refuser un très bon parce qu'il y avait des choses à l'extérieur du ring que Marc n'aimait pas trop. Avec tous ses contacts à travers le monde, il est en mesure d'obtenir toutes les informations sur les boxeurs. »

Pour l'heure, c'est Ramirez qui semble le plus prêt d'obtenir sa chance au sommet, puisqu'il sera l'une des têtes d'affiche du gala qu'EOTTM présentera le 25 janvier au Cabaret du Casino de Montréal. Le mi-lourd vénézuélien se mesurera d'ailleurs pour l'occasion à un certain Ziiatdinov. Ramirez est déjà très bien positionné à la WBA (4e), au WBC (6e), à l'IBF (11e) et à la WBO (7e).