Charles Jourdain a insisté pour combattre à Paris

Le 3 septembre prochain, le grand cirque de l'UFC fera un arrêt à Paris, en France, pour la première fois de son histoire.

Pour l'occasion, le poids lourd Ciryl Gane sera la grande attraction, alors qu'il sera opposé à Tai Tuivasa.

Plus tôt dans cette soirée, le Québécois Charles Jourdain sera en action pour la deuxième fois de l'été, alors qu'il a accepté un affrontement face à Nathaniel Wood.

En entrevue avec Patrick Côté, Valérie Létourneau et Jean-Paul Chartrand, Jourdain a mentionné qu'il ne prend pas à la légère cette chance qui lui est présentée.

« C'est un rêve pour moi de combattre dans la première carte présentée à Paris. C'est très historique, et je suis content d'en faire partie », a-t-il mentionné.

Jourdain a précisé que c'est lui-même qui a fait la demande à l'UFC de l'inclure à cette première française.

« On m'a dit qu'il n'y avait qu'un gars qui voulait m'affronter, et que c'était Nathaniel Wood. J'ai accepté même sans trop savoir qui il était, bien humblement. (…) J'ai vu son dernier combat contre (Charles) Rosa, et j'ai dit ‘Parfait. On va saigner ensemble devant la France! »

Reconnu tout comme Jourdain pour son style spectaculaire, Wood (18-5) sera une autre grosse pointure sur le parcours du Québécois.

« Je pense qu'avec mon pace, je suis quelqu'un lance un gros volume de coups. Dans ma carrière, je n'ai pas eu beaucoup de K.-O. secs. C'est plus de la fatigue, d'enlever l'envie à mon adversaire de continuer. Je suis plus quelqu'un qui va t'enlever ta volonté d'aller plus loin. À habiletés égales, ça devient l'affaire de celui qui va s'imposer le plus. 

« Les deux, on a un type stand-up. Mais en même temps, chaque fois que j'ai ce genre d'adversaire, je me retrouve à l'avoir accroché à moi comme un sac à dos! »

À sa dernière apparition dans l'octogone, le poids plume québécois a livré une superbe bataille à Shane Burgos avant de s'incliner par décision majoritaire.

Le résultat n'était pas souhaitable, mais Jourdain (13-5-1) n'a pas mal paru contre un adversaire coriace, loin de là.

« Tout de suite, lorsqu'ils ont annoncé Burgos gagnant, je suis passé à autre chose. Ça ne sert à rien de me détruire émotionnellement pour ça. En vouloir aux juges, à Shane, etc… Je trouve que c'est une perte de temps. Au fond de moi, je sais que j'ai transformé Shane Burgos en quelqu'un qui essayait de survivre. D'habitude, c'est lui qui faisait ça aux autres. Ça avait quelque chose de plaisant de savoir que je peux performer de cette façon face aux athlètes du top-15 », a-t-il observé.