Le combat qu'attendait Marc-André Barriault depuis 4 ans
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Le souhait du Gatinois Marc-André Barriault a été exaucé. Après quatre années à le réclamer, il pourra finalement monter dans l'octogone contre Eryk Anders, samedi lors de la présentation du UFC 289 à Vancouver dont la finale opposera Amanda Nunes et Irene Aldana.
Les deux combattants ont participé à une conférence de presse en marge de l'événement plus tôt aujourd'hui.
Barriault, qui montre un dossier de 15-6-0-1, avait un combat contre Anders dans la mire depuis longtemps. « J'ai flashé sur son style quand il s'est battu contre Lyoto Machida en 2018. On pouvait voir qu'il était fort sans être le plus technique, mais il a un grand coeur. Ça ressemble à ma façon de me battre. Depuis ce temps, j'en ai parlé quelques fois dans les médias et il m'avait dit qu'il explorait mon invitation si je gagnais quelques combats. Et voilà là où nous en sommes aujourd'hui. »
À son dernier combat, Barriault a vaincu Julian Marquez par TK.-O. en mars dernier. Marquez est un bon ami d'Anders et les deux combattants en ont brièvement discuté. Marquez n'a pas toutefois insisté parce que son ami n'a pas réussi à faire la limite. Mais il promet que les amateurs ne seront pas déçus de sa performance. « Je suis le type de combattant qui se présente toujours. Gagne ou perd, vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas aimé mon combat. »
Anders est un ancien joueur de football qui a notamment joué pour les Stampeders de Calgary dans la LCF. Barriault a aussi été initié au football et il estime que les deux athlètes ont beaucoup de ressemblance. « Nous sommes tous les deux de bons compétiteurs. Il est un ancien joueur de football et j'ai joué aussi un peu au football. Je pense que nous sommes à la même place dans nos carrières respectives. »
Les deux hommes vont en découdre dans la catégorie des poids moyens, la division idéale pour Barriault. « Les combattants dans la catégorie des 205 livres sont de gros athlètes et je ne suis même pas le plus gros chez les poids moyens. J'ai mes propres attributs. Je suis fort et je sais que je peux rivaliser avec de gros combattants. Je pense que j'ai trouvé ma place chez les moyens. »
Barriault n'a pas osé une prédiction claire, mais il a indiqué que si son adversaire lui ouvre la porte, il tentera le K.-O. « Tout peut arriver lors d'un combat et bien sûr nous avons un plan de match. Je veux être simplement moi-même et mener ma propre danse. Je connais ses qualités, je connais les miennes. Je suis plus mature et je vais essayer de le finir si j'en ai la chance, mais je vais prendre mon temps. »
Barriault s'est dit également très heureux de se battre au Canada après plusieurs combats au sud de la frontière. « Spécialement après deux ans passés aux États-Unis. Je suis emballé et je suis impatient de me battre samedi. »
De son côté, Anders a déclaré qu'il connaissait bien le Canada et qu'il ne considère aucunement le pays comme une terre inhospitalière pour lui. « Je ne vois pas le Canada comme un territoire hostile, je suis nâtif du Brésil, là-bas c'est hostile. Je me suis déjà battu à Toronto et c'était très amical. Je n'avais pas été hué, je ne suis pas mort. Ce n'est qu'un autre combat pour moi. »