Le Monégasque Charles Leclerc partira avec dix places de pénalité au Grand Prix du Canada de Formule 1 dimanche, Ferrari ayant décidé de changer vendredi un élément de sa monoplace au-delà du quota autorisé par saison.

La pénalité se confirme : après la casse moteur du Grand Prix d'Azerbaïdjan dimanche dernier, Ferrari a dû changer plusieurs pièces de l'unité de puissance de Charles Leclerc, jugée « irréparable ».

Vendredi, avant la première session, une première batterie de changements avaient été annoncée sur la monoplace du 3e du championnat. Ces nouvelles pièces entraient dans les limites autorisées au long d'une saison.

Mais en fin de journée, alors que Leclerc avait fait le deuxième temps de la deuxième séance d'essais libres juste derrière le meneur du championnat Max Verstappen (Red Bull), une note de la FIA faisait état d'un nouveau changement pour la Ferrari, cette fois concernant l'électronique de contrôle du moteur.

Or, cet élément est le 3e du genre utilisé par la Scuderia depuis le début de saison, au-delà des deux autorisés par saison. Pour cette infraction, le règlement prévoit dix places de pénalité.

Si un autre élément est changé au-delà des limites avant dimanche, Leclerc pourrait encore reculer sur la grille.

« Il est évident que nous ne sommes pas dans la meilleure situation possible », avait relevé le pilote vendredi matin concernant cette pénalité qui planait au-dessus de son casque.

« C'est à nous de choisir le meilleur circuit » pour prendre cette pénalité, a-t-il poursuivi, expliquant que Montréal était une option en raison des possibilités de dépassements.

Leclerc compte 34 points de retard sur Verstappen avant la 9e manche sur 22, la faute notamment à deux abandons sur problème mécanique en Espagne et à Bakou.